Tu t’attendais sans doute à ce que je te parle de sandwiches et d’entre-pains (
a small amount of food eaten between meals) mais cette année je suis très attentif au choix original des mots en anglais et je note qu’est autorisé
a sexually attractive person (“
it's clear from the pics that her new husband is a total snack”).
Je ne suis pas emballé par ce second degré qui résume à considérer l’être désiré comme un aliment si ce n’est de la viande. Mais c’est vrai qu’il m’est arrivé de ressentir une certaine concupiscence, comme diraient les plus de soixante-dix ans qui me lisent, plus simplement un désir sexuel pour des hommes que j’ai croisés en diverses occasions qui ne se prêtaient pas à une tentative de rapprochement comme dans les mondes souterrains où la collusion est plus simple. J’étais hier reçu par un bel homme rencontré sur un réseau social dédié à la chose. Nous avions convenu simplement d’un massage. Après une discussion agréable sur son canapé, nous nous rendîmes dans sa chambre. Il s’est dénudé simplement. Je fis de même à quelque chose près ne gardant que l’étoffe ultime qui précède le simple appareil. Notre contrat prévoyait la possibilité d’une nudité totale mais j’eus un brin de pudeur face à cette trique qui déjà se pointait. Il s’est allongé sur le ventre. Je l’ai massé depuis son crâne jusqu’aux pieds. Il était particulièrement poilu et la pubescence de ses fesses donnait une douceur remarquable que je n’aurais pas imaginée. Mais il m’a rarement été offert un tel corps. Pour plus de symétrie dans les mouvements de mes mains j’étais à cheval sur lui. Nous passâmes ensuite sur l’autre face. Je repartais des pieds pour rejoindre la tête. Quand j’étais plus avant pour lui masser les épaules, je sentis sa queue désormais érigée contre mon périnée. Midi sonnait dans le lointain, j’en aurait bien fait mon en-cas mais ce n’était pas le contrat du jour.
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