mercredi 27 novembre 2019

Quelques notes du passé (1)

Des amis récents n’avaient invité à un loto de la cellule locale du Parti communiste français. C’était des pays qui m’avait pris en affection, moi le jeune migrant du Sud dans cette banlieue dont le nom se prononçait encore en nombre à deux chiffres. Je n’étais jamais allé autant au Nord et si loin dans mon approche du Parti.

dimanche 24 novembre 2019

Glanes #41 Trajectoire

Je voulais écrire pendant ces deux jours de repos. J'ai gratté deux lignes du récit d'une de mes dernières sorties. Je ne suis pas allé plus loin.
Mais j'ai surtout lu. J'ai repris un rythme. Je rattrape un peu de temps. J'assèche ma boite à mèl. Je me projette mieux dans les mois à venir. Est-ce que ça va durer ?

mercredi 20 novembre 2019

Illégitime ?

Tambour-Major écrivait il y a quelques jours sur la légitimité. Je recherche ici ce que j'ai pu consigner sur le sujet. Avec légitime et imposteur, je ne trouve rien. Ainsi donc je n'avais rien écrit ? Ou pas prononcé les mots...
Je retrouve le billet. Je l'avais étiqueté "estime de soi", comme tous les billets où je parle plutôt de mon corps, de mes perceptions et représentations à ce sujet et comme ça joue sur ma capacité à prendre ma place dans le monde.

mardi 19 novembre 2019

Nus dans les prés (une autre fois où...)

Une image me revient. Nous étions en vacances entre copains, à la fin de l'adolescence. Cet après-midi là, nous étions partis à trois en rando. Une jolie balade en montagne sous un soleil estival. Nous avions dû remonter un ruisseau. Nous adorions faire ça. Revenir à la source. Ça devient une mode parait-il. Des groupes en combinaison de canyoning remontent les rivières, pataugent dans les gours et achèvent la biodiversité. On appelle ça des "sports nature".
Bref, on avait atteint la source, ou un endroit qui nous empêchait d'aller plus loin. Nous sommes partis à travers bois, puis par les près.

lundi 18 novembre 2019

J’ai abusé

Excuse-moi. J’ai vraiment abusé ce soir. Je n’ai pas géré. Je suis resté presque quatre heures dans cet endroit où je pensais ne pas dépasser trois. On avait fixé une heure de rendez-vous plus tardive afin que tu aies le temps de rentrer du boulot. Moi je pouvais attendre. Tu m’imaginais sans doute au café du coin de la rue. Tu es rentré plus tôt. Sans doute t’es tu dépêché. Tu avais envie.

dimanche 17 novembre 2019

Évasions

Un déplacement qui dérape. Tu te retrouves sur un péage d’autoroute à tendre le bras. Depuis combien je n’avais pas non pas fait ça mais attendu aussi longtemps ? En deux heures, à l’entrée d’une grande ville chef-lieu de département, tu vois passer des milliers de véhicules. Tu imagines des profils à la tête du carrosse et du cocher. Que les voitures sont devenues grosses ! Énormes même. Quel est ce besoin ? Imagine des caisses d’il y a 30 ans avec la technologie d’aujourd’hui ! On ne consommerait pas grand chose. Est-ce que nos culs ont tant grossi qu’il faille autant de place ?

lundi 4 novembre 2019

J’ai testé les bains-douches

 Cela faisait bien longtemps que je n’avais pris un train de nuit. Savais-tu qu’il en reste encore deux ou trois ? Tu dois savoir ça si tu es ravitaillé par les corbeaux. Bref, j’étais passé par une ville du Sud - forcément je n’étais pas à Nantes, qui n’a pas osé demander un train de nuit pour compenser la perte de son ex-futur aéroport - une de ces villes de conquête ancienne, qui ne vit pas forcément mal son éloignement d’une capitale imposée, et je me suis dit, tiens, si je poursuivais en train de nuit ?
J’ai fait ça souvent à une époque où je vivais ailleurs avec un sommeil de plomb. J’arrivais à destination, je passais par les douches de la gare, je me refaisais une beauté et j’étais frais pour enchaîner les réunions. Une expression curieuse, ce sont les réunions qui nous enchaînent.