lundi 4 novembre 2019

J’ai testé les bains-douches

 Cela faisait bien longtemps que je n’avais pris un train de nuit. Savais-tu qu’il en reste encore deux ou trois ? Tu dois savoir ça si tu es ravitaillé par les corbeaux. Bref, j’étais passé par une ville du Sud - forcément je n’étais pas à Nantes, qui n’a pas osé demander un train de nuit pour compenser la perte de son ex-futur aéroport - une de ces villes de conquête ancienne, qui ne vit pas forcément mal son éloignement d’une capitale imposée, et je me suis dit, tiens, si je poursuivais en train de nuit ?
J’ai fait ça souvent à une époque où je vivais ailleurs avec un sommeil de plomb. J’arrivais à destination, je passais par les douches de la gare, je me refaisais une beauté et j’étais frais pour enchaîner les réunions. Une expression curieuse, ce sont les réunions qui nous enchaînent.
Mais les douches de la gare ont fermé depuis le début de ces travaux interminables qui par définition n’en finissent pas. Austerlitz est couverte de bâches et ne voit plus le soleil depuis bien longtemps.
J’ai pris métro jusqu’à l’hôtel de ville. Au 18 de la rue du Renard se trouvent les bains-douches de Saint-Merri, sous la piscine du même nom. Il faut trouver la porte discrète sur la droite. Elle ouvre sur un vestibule dotée d’une porte surveillée. D’emblée j’ai un peu agacé le taulier. Je n’arrivais pas à ouvrir la porte.
Et ensuite, qu’imaginer ? On descend au sous-sol par un grand escalier carrelé blanc. On s’enfonce dans les profondeurs de la ville Lumière.
Et après ? Une salle de douche commune avec Anne Hidalgo côté fille et Ian Brossat côté garçon qui décrassent au jet ? Non, je déconne. En tout cas, un bel endroit, blanc, neuf, nickel ou plutôt chromes. Bravo la mairie !
Pratique.
Je repars comme un sou neuf. Prêt à affronter ma vie, enfin, pas le pire...

4 commentaires:

  1. j'ai souvent pris des trains de nuit mais au petit matin mais pas de bains douches aux arrivées, mais parfois un brin de toilette furtif dans les petits coins avant l'entrée en gare surtout si une plaisante compagnie allait m'ouvrir sa porte quelques temps plus tard et que je n'aurais pas voulu me présenter avec un slip avachi par le long périple sur des banquettes exigues et trop souvent surpeuplées..... longue

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Banquettes surpeuplées, vous me rappelez quelques, des trains de nuits remplis de jeunes militaires. Il ne s’y passait rien.

      Supprimer
  2. ah oui moi aussi mais alors qu'ils étaient en Belgique plutôt destinés aux militaires qui avaient choisis l'Allemagne pour accomplir le service militaire , je ne l'empruntais que jusqu'à Arlon où avait lieu ma période d'instruction -formation de candidat sous officier milicien . Un collègue m'a pourtant un jour raconté les assauts - effets de meute sans doute - subis par quelques têtes de Turcs ou trop gentils puceaux - faits - viols par introduction d'objets - d'ailleurs délictueux en fait

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. de tels assauts dans le train !? Un collègue avait été confronté à cela mais dans notre unité.

      Supprimer

Tes commentaires sont bienvenus. Mais ceci est mon blog et je me réserve la possibilité de supprimer tout commentaire déplacé, inapproprié, hors sujet et/ou signé uvdp, ou encore tout commentaire anonyme ou signé d’un pseudo qui n’en est pas un comme par exemple uvdp. Les commentaires truffés de liens explicites et non interactifs ne seront vraisemblablement pas conservés.