lundi 31 décembre 2018

Pour finir en beauté

André Delfau (1914 – 2000), gouache
La dernière fois avant l'exil que décrit Quentin. Si je devais m'arrêter, ce pourrait être là.
Les gars étaient chauds ce soir-là. Comme l'air humide qui circulait dans le hammam et enveloppait les corps. Ils repoussaient facilement la serviette et sortait leur sexe bandé. J'en étais, contre le pilier central, et je le regardais.

dimanche 30 décembre 2018

10 petites choses qu'il te faudrait savoir si tu devais vivre avec moi (2)


Plus d'un an après, il faudrait quand même que je te livre la suite ! Ces petites choses, je devrais les noter au fur et à mesure, ce que je ne fais pas, et je n'arrive pas à en sortir plus de trois d'affilée...

vendredi 28 décembre 2018

L'homme d'un instant d'été

Je m'étais retrouvé seul un week-end. J'avais fort à faire pour avancer quelques travaux. En même temps je restais connecté. Je fus contacté par un jeune homme barbu qui recevait à quelques encablures. Il était en train d'organiser son dimanche. Un de ses réguliers devait passer en tout début d'après-midi mais il n'était pas contre poursuivre par une découverte.
Sa jovialité m'amusa et excita ma curiosité. Entre autres.

mercredi 19 décembre 2018

Mon nom est person

Il ne faudra pas trop me saouler avec l’écriture inclusive. Tout d’abord comment lit-on en inclusif ? C’est bien joli de rythmer des pages et des pages avec des points coupant les mots. Il faudrait d’ailleurs peut-être penser à inventer un nouveau caractère sans genre. On pourrait l’appeler iel iel. Sinon je ne vois pas comment s’en sortir. Parce qu’un point est un point, pas une pointe. Je m’égare un peu ? Désormais cependant je te préviens que mon nom est person.

samedi 15 décembre 2018

Le dernier regard de Camille

Hier était l'anniversaire de ce blog. Ce n'est pas faute d'avoir eu une alerte, mais j'ai tout simplement oublié. Cinq années déjà que je te livre mes points de vues sur les garçons et mon image du monde. Aujourd'hui ce sera le dernier regard d'un garçon.

vendredi 14 décembre 2018

La poudre de perlimpinpine

Il faut ne jamais avoir douté ou fait d’acte de contrition pour ne pas ressentir ce qui a pu se passer dans la tête bien pleine de notre président devant 23 millions de téléspectateurs sans compter les radiophiles. L’audience d’un match de coupe du monde. Un moment digne du coup de boule de Zidane. D’autre penseront à Canossa. Il en faut pour toutes les cultures. Certains pensent que quand la bête est blessée, c’est là qu’elle devient la plus dangereuse, de là à vouloir l’achever, l’idée n’a pas manqué de germer chez quelques gilets jaunes.