Glanes #12 des choses imbitables

Cette semaine, je confesse que j'ai pris ces notes pendant des réunions imbuvables. Imbitables même pour Nicolas si tu me lis ...

Il m'a proposé de rester pour la nuit, j'avais commencé par le masser

Il m'a dit plus tard qu'il dormait souvent difficilement avec quelqu'un d'autre. Et que là, il avait écrasé. On échangeait quelques mots le lendemain soir avant qu'il ne s'endorme à même pas deux kilomètres de distance et que je n'aille faire un tour dans le Marais. Je serais bien retourné le voir.

Métro pas du tout sexy ni sexuel

Tu te souviens encore de cette liasse de feuillets détachables héritière de la lettre de change qui te permettait de régler tes dépenses. Le vendeur remettait ensuite ce titre à sa banque qui le transmettait à la tienne. La somme considérée basculait alors de ton compte à celui du tiers. Tu as peut-être même connu l'époque où ce titre était endossable au porteur. Tu pouvais te présenter au guichet et on te donnait la somme en espèces sonnantes et trébuchantes.

Boulevard de mes émois

Je ne sais pas vraiment pourquoi mais j'ai toujours aimé le boulevard de Magenta.

Le nom, peut-être si évocateur. Tu penses certainement à la bataille napoléoniennette d'où provient ce nom ? Ou alors cela t'évoque cette putain de cartouche d'imprimante qui vient de se vider alors que tu dois faire un tirage vital avec un très bel aplat de rose. Ou peut-être encore un coin de nature, des rochers moussus et des fracas d'eau fraîche. Sans doute un peu de tout ça avec une part de victoire sur moi-même.

Glanes #11 un peu chiffonné

Je sais, je n'ai pas fini de raconter certaines choses, et tu attends, mais comme c'est dur de finir, de mettre un point, c'est tout, tant que je n'ai pas terminé, j'y pense, je retourne l'histoire dans ma tête, je vois de belles choses, après on passe un autre cap, alors c'est pour ça sans doute que je laisse en suspens, pour ne pas mourir un peu plus, mais comme Matthieu je le revois cette semaine je vais pouvoir t'en dire plus...... (oui j'ai regroupé les points ici) et attendant je te parle un peu de chiffons. Entre autres.

Glanes #10 avec ma langue fautive

Où je te parle de mes hommes, de mon égérie et de ma langue.

Je n'avais jamais rencontré un passif aussi directif

Au premier coup d’œil, il ne m'attirait pas spécialement. Ce qui m'a fait chavirer c'est sa façon assurée de me regarder droit dans les yeux, de pointer son doigt sur mon téton puis de l'agiter de cette manière qui signifie toi viens par ici. Son regard ténébreux complétait par un on va s'amuser. Il m'a plu de le suivre.