Iwak 2021 #6 Esprit

"Quand on rentre dans la matière, on sait bien que l'on va découvrir une face sombre, cachée d'une institution. Mais à ce point-là, c'est impensable. L’Église catholique, c'est une entreprise de salut. Elle a porté par un certain nombre de ministres dévoyés, une œuvre de mort. Il y a une contradiction absolue entre le message porté, la morale, et ce qu'on voit. Et cette contradiction-là au cœur de l'Église catholique, elle est bien pire que dans tout autre environnement social." Jean-Marc Sauvé, président de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église.

"Il faut être clair, on ne peut pas réparer l'irréparable. Il faut reconnaitre d'abord aux victimes qu'elles sont victimes, c'est très important. Il y aura une dimension financière" (...) L'Église catholique n'a "pour le moment rien mis de côté du tout" (...) "On peut peut-être imaginer vendre quelques églises, mais la plupart ne sont pas vendables et n'ont pas d'intérêt architectural particulier, donc ce n'est pas absolument une solution". Il ne faut pas non plus compter sur Rome, puisque "le Vatican ne finance pas l'Église de France, c'est elle qui finance le Vatican". Éric de Moulins-Beaufort, président de la conférence des Évêques de France

On parle de 216.000 victimes de prêtes, diacres et religieux, à 330.000 en inclus les victimes de laïcs, depuis 1950.

Ce qui me vient à l'Esprit ? A ce stade et désormais, est-ce une question d'argent ? Peut-on encore acheter sa rédemption et bénéficier d'indulgences ?

Ne faut-il pas dissoudre définitivement cette institution qui porte la mort et la souffrance depuis des millénaires au nom de Dieu et de la foi ? Ne serait-ce pas la meilleure des réparations ?