Je n'avais jamais écrit le 1er janvier

Je relis mes premiers billets des années précédentes 2014, 2015, 2016 et 2017. Visiblement, je suis dans l'esprit de 2015. Je n'aime pas le jour de l'an. Je n'aime pas l'exercice des vœux. Tout ça me rend triste.
J'entends la musique des arrivées de sms sur le smartphone de la femme de ma vie. Et toi qui t'a eu ?
Dehors la tempête se déchaine.
Toutes ces connexions pour un hasard de calendrier.
Cette obligation de regarder derrière soi et devant me confronte à ma calamiteuse gestion du temps, à tout ce que j'ai laissé en plan et tout ce qui me reste à faire, au triste état du monde. Heureux les exercices comptables qui consignent en simples chiffres le passif et l'actif. La nouvelle année met toujours en surchauffe mes réseaux neuronaux et me file un coup de déprime.
Heureusement, demain sera un autre jour. C'est une banalité, mais je sais que je n'ai que ça à faire. Attendre que ça passe.
Je devrais aller voir un bon film, mais il est dangereux de sortir ce soir et de toute façon au ciné du coin il ne passe quasiment que des daubes de fin d'année et un film en costume devant lequel je me suis bien ennuyé.  Ce sera donc télé ou Vernon.

Matéo m'a envoyé un message de vœux. Je ne sais toujours pas ce qu'il attend de moi. Rien sans doute. Ce garçon est étonnant. Il faut vraiment que j'écrive sur lui avant de finir par tout oublier. J'ai tant de choses en plan, tiens, une autre vague de déprimette nombriliste...

Allez qu'on en finisse, je te donne ma topliste des garçons 2017...

Ce garçon que j'ai aimé tout simplement masser dans une chambre de bonne du 16e arrondissement.

Jim, qui reste une très belle rencontre, bien que l'aventure se soit terminée par un date, je lui souhaite d'échapper à l'alcool en autres choses.

L'archange de l'été, à la faveur d'une tombée du jour rougeoyante parmi les orties, avec une promesse de se retrouver dans un lit.

Ben, ma valeur locale, même si nous n'avons pu nous retrouver qu'une seule fois. 

Steve et Philippe que j'ai eu grand plaisir à revoir, même si je n'ai rien encore relaté.

Milan, depuis le temps qu'on s'attendait mais dont l'agenda demeure quasi inaccessible...

Le garçon lumineux et le gars jovial qui me font définitivement préférer l'entre-deux-eaux à l'impact...

Et enfin mon homme de l'année dont la tranquille assurance m'a enchanté.

Pour du fond, voire du lourd, je te suggère les vœux de Celeos, il faut en profiter, il arrête bientôt, c'est dommage, il écrit bien, haut et fort, et je l'aime, c'est un peu ma conscience, il me permet de rester plutôt du côté obscur de la force, il va me manquer.

Très bonne année à toi