samedi 13 janvier 2018

Moody blues, c'est extra !

Ma mémoire extraordinairement sélective m'a toujours posé un problème pour retenir le nom de la plupart des chanteurs et groupes anglo-saxons, à part ceux que j'ai beaucoup écoutés et dont je possédaient les disques. L'avantage, c'est que je fais souvent des redécouvertes, que j'oublierai parfois, mais pour mieux redécouvrir plus tard.
La disparition de France Gall, pardon, j'avais commencé à écrire Chantal Goya, lapsus absolument pas révélateur car je me garderai bien de confondre les deux, a quasiment occulté, à part dans la presse écrite, le décès le même jour de Ray Thomas, fondateur des Moody blues. L'information me laissait de marbre, jusqu'à ce que le journaliste de France Info, elle toujours bien vivante, fasse référence à Léo Ferré et à cette chanson dont l'érotisme torride a échappé à la censure. La technique lançait un extrait de Night in white satin, et je me disais alors , mais oui c'est bien sûr...
Allez, viens, je t'emmène dans une part de mon univers musical, paroles et musique.


Une robe de cuir comme un fuseau
Qu'aurait du chien sans l' faire exprès
Et dedans comme un matelot
Une fille qui tangue un air anglais
C'est extra

Les Moody blues qui chantent la nuit
Comme un satin de blanc marié
Et dans le port de cette nuit
Une fille qui tangue et vient mouiller

C'est extra, C'est extra, C'est extra, C'est extra

Des cheveux qui tombent comme le soir
Et d' la musique en bas des reins
Ce jazz qui d'jazze dans le soir
Et ce mal qui nous fait du bien
C'est extra
Ces mains qui jouent de l'arc-en-ciel
Sur la guitare de la vie
Et puis ces cris qui montent au ciel
Comme une cigarette qui brille

C'est extra, C'est extra, C'est extra, C'est extra

Ces bas qui tiennent haut perchés
Comme les cordes d'un violon
Et cette chair que vient troubler
L'archet qui coule ma chanson
C'est extra
Et sous le voile à peine clos
Cette touffe de noir Jésus
Qui ruisselle dans son berceau
Comme un nageur qu'on n'attend plus

C'est extra, C'est extra, C'est extra, C'est extra

Une robe de cuir comme un oubli
Qu'aurait du chien sans l' faire exprès
Et dedans comme un matin gris
Une fille qui tangue et qui se tait
C'est extra
Les Moody blues qui s'en balancent
Cet ampli qui n' veut plus rien dire
Et dans la musique du silence
Une fille qui tangue et vient mourir

C'est extra, C'est extra, C'est extra, C'est extra

C'est extra (1969), Léo Ferré







[First Verse] [Premier Couplet]
Nights in white satin, Nuits de satin blanc,
Never reaching the end, N'arrivant jamais à leur terme
Letters I've written, Lettres que j'ai écrites,
Never meaning to send. Sans jamais avoir l'intention de les envoyer
Beauty I'd always missed Beauté que je n'avais jamais su voir
With these eyes before, Avec mes yeux d'avant (1)
Just what the truth is Simplement quelle est la vérité
I can't say anymore. Je ne saurais plus le dire (2)


'Cause I love you, Car je t'aime,
Yes, I love you, Oui, je t'aime,
Oh, how, I love you. Oh, comme, je t'aime.


Gazing at people, Observant les gens
Some hand in hand, Certains marchant main dans la main
Just what I'm going thru Les épreuves que j'endure
They can't understand. Ils sont simplement incapables de les comprendre


Some try to tell me Certains essaient de me faire part
Thoughts they cannot defend, De leurs réflexions qu'ils ne peuvent argumenter
Just what you want to be Exactement ce que tu veux être
You will be in the end, Tu finiras par le devenir,


And I love you, Et je t'aime
Yes, I love you, Oui, je t'aime,
Oh, how, I love you. Oh, comme, je t'aime.
Oh, how, I love you. Oh, comme, je t'aime.


[First Verse] [Premier Couplet]
(2x) (2x)
'Cause I love you, Car je t'aime
Yes, I love you, Oui, je t'aime,
Oh, how, I love you. Oh, comme, je t'aime.
Oh, how, I love you. Oh, comme, je t'aime

Nights in white Satin (1967), The Moody Blues, auteur Justin Hayward, paroles et traduction d'après lacoccinelle.net

2 commentaires:

  1. Le solo de flûte de Ray Thomas était de cette invitation au voyage en Orient. Cette magie n'avait pas échappé au grand Léo !

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