Forcément Le règne animal. Difficile de parler du film sans le spoiler. Époustouflant et bouleversant, Thomas Cailley réinvente le film de science-fiction ai-je lu. En fait ce qui fait cela, c’est qu’il n’y a pas de distance. La plupart des film de SF, du moins ceux que j’ai vus, évoquent un futur plutôt lointain qui ne permet pas une identification totale. Si on peut imaginer facilement basculer dans certains épisodes de Mad Max ou si on se laisser emporter par Dune, on reste sur une vision futuriste. Avec Le règne animal c’est potentiellement tout de suite et le film fait jouer des ressorts très percutants sur les rapports sociaux et familiaux. Je ne peux pas te dire ce que j’ai ressenti à la fin car je dévoilerais trop mais j’ai rarement été aussi ému et touché au plus profond de moi. Le lendemain matin je n’étais pas encore remis.
J’aborde quand même un peu le fond. Une mutation se répand dans l’espèce humaine qui transforme certains d’entre nous progressivement en animal. Ces bêtes dont nous ne voulons pas penser qu’elles nous ressemblent. Le film va aborder le drame sociétal à travers celui d’une petite famille. Thomas Cailley nous place en observateur naturaliste, sans discours philosophique ou militant, laissant jouer nos perceptions et nos émotions. Romain Duris, que j’adore tant, est excellent et Paul Kircher impressionnant de justesse.
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A la base il s'agit de produire un dessin ou une ébauche, une
illustration, un lettrage, une calligraphie ou une typographie mais
comme je ne sais dessiner qu'avec des mots, il s'agira pour moi comme
pour d'autres blogueurs de publier en octobre un billet par jour sur le
thème défini dans la liste. A retrouver aussi chez Matoo et Arthur Montignac.
Si tu as raté le début :
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J'adore aussi Romain Duris (mais quel sourire à tomber, quel acteur solaire), et Paul Kircher est aussi très bien!
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il y a beaucoup d'émotions dans ce film, et une proximité temporelle qui nous interpelle. J'ai été dérangé pendant tout le film, sur ce côté animal qui ressort, sur les réactions basiques de certains. J'étais très très mal à l'aise. Mais effectivement très touché aussi par cette relation entre les deux, et ce sujet, de la métamorphose de nos ados, en fait (bon, ici, fait être accroché quand même!)
Je n'avais pas imaginé un lien avec la métamorphose des ados !
SupprimerComme nous sommes dimanche je pense à la "Bête à Bon Dieu" . Je n'en vois plus maintenant que je n'ai plus de jardin . Je les ai toujours chouchoutées : elles mangent les pucerons .
RépondreSupprimer🐞
SupprimerJe dois y aller ! Ça me confirme dans mon envie de voir ce film donc. :)))
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