Avec un mot comme celui-ci j’en suis tout saisi d’un. Mon traducteur préféré pour murcky me donne sombre, obscur, boueux, noir, nuageux. Et je vois que Matoo, bien plus anglophone que moi, s’est jeté dans la boue avec les crocodiles. Il me faudrait un étymocurieux anglais pour démêler comment a vogué ce mot.
Je revois cet instant précis, à un carrefour où je m’arrête souvent et obligatoirement au stop. C’est le début d’après-midi. France Inter déroule une émission savante où une dame littéraire, une célébrité dont j’ai oublié le nom, se gausse avec vivacité de ceux qui tiennent glauque pour une couleur trouble. Et de nous en rappeler un sens premier de beau vert tendant vers le bleu. Mais rien n’est aussi clair que ça. Le glauque nous emmène plus vers la couleur de la mer quand les nuages s’y reflètent, rien d’étonnant à ce trouble historique qui nous fait basculer dans le glauque depuis le début des années 70. Un air du temps qui nous conduit petit à petit vers les forces obscures.Image : En eaux troubles, film (2018)
Oh oui moi aussi je veux bien un étymocurieux mais A POUAAAAAAL !!!!! :DDD
RépondreSupprimerC’est vrai qu’il est beau gosse. Il a fait quelques vidéos torse poil, tu les a vu et tu en veux plus ?
SupprimerJe le trouve sincèrement à tomber par terre. :D :D
SupprimerJe l’adore aussi… on a les mêmes goûts ! 😉
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