Balayer, Iwak #10

J'ai écouté le premier ministre démissionnaire en replay mercredi soir après une activité relaxante. Je n'ai pas vraiment été séduit comme tu l'imagines, c’était plutôt mauvais, mais j'ai trouvé qu'il avait relativement balayé devant sa porte.Il était 21 heures bien passées ce vendredi 10 octobre quand j’ai commencé ce billet, nous n’avions pas toujours de premier ministre, nous avions toujours le président de la république le plus dénué de sens politique du monde (si je m'en crois et Alain Duhamel qui s'y connait).

Des envies de balayer tout ça.

A part ça ? Je navigue à vue, un sport national.

Crise politique : "On s'y perd, le spectateur-citoyen se lasse de cette complication", décrypte François Pérache, auteur de fictions politiques (France info).

J'aime beaucoup les balais de fibre végétale, les balais de paille par exemple voire les balais traditionnels de genêt, moins ceux en coco. 

21:48, toujours rien. Marine Tondelier explique qu'il n'y avait même pas de plan de table. "A l'Elysée , on s'est retrouvé un peu comme dans un escape-game". La Marine du vrai bon sens. C'est pire que ça, nous sommes tous dans un escape-game.

Balayer la terre battue d'une grange avec un balai de paille. J'adore. 

21:53, à 22, je me casse.

22:00, je me barre. 

Image : Charlatan selling his miraculous remedies in the countryside, caricature par G. Frison, France, c. 1890

Iwak, c'est tout le mois d'octobre !