Je pourrai écrire ce matin que j’en marre de cette actualité tapageuse. De tous ces tapageurs qui envahissent les écrans, comme hier FOG sur le plateau de Quotidien, symptomatique des affirmations éhontées et non argumentées. Mais je pense plutôt à ce jeune homme discret qui arriva au village il y a environ trente ans.
Depuis toujours, il pensait n’avoir eu de cesse se fondre dans la masse, tellement grande était sa réserve qui avait remplacée une timidité maladive, Ses vêtements étaient basiques, jean, chemise, petit pull, jamais une couleur plus haute que l’autre, on pouvait le photographier en noir et blanc sans crainte d’effacer quoi que soit. Sa voix basse ne jetait jamais un mot plus haut que l’autre non plus. Il pensait ne même pas avoir à raser à les murs pour passer inaperçu. Pourtant, son arrivée ne fut pas aussi discrète qu’il le pensa. On vit bien que la gent féminine s’était émue. On ne sut pas pour la masculine. Ces choses-là restent secrètes dans les maisons. Mais pendant quelques semaines, on ne parla que de lui lorsque les hommes s’échappaient des conversations. Sa chevelure ambrée ruisselait sur ses épaules*, c’était le seul écart qu’il s’autorisait à une certaine normalité tout simplement car ses cheveux étaient un abri, une protection. Son visage, il ne savait seulement pas qu’il était beau. A son corps défendant, il avait fait grand tapage.
* bien plus que l’argent sauvé par les milliardaires.
Image : petit rappel de 2007.
Iwak, c'est tout le mois d'octobre !
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