Le garçon qui fondait.... (4) quand il m'a reçu

Avec tout ça, je dois te donner l'impression de broder et de ne pas venir au fait. Il s'est vraiment passé du temps en fait, entre petits mots doux et plus dur. J'étais rentré de vacances mais il m'était difficile de trouver du temps pour lui. Alors il râlait. Je me demandais pourquoi je gardais ce contact parfois pénible. Finalement, un trajet de réunion passait exactement devant sa porte. On convenait que je m’arrêterai au retour. Il était seul, on mangerait ensemble.
Je m'arrêtai au bourg le plus proche pour acheter une bouteille de vin. Cela le fit sourire, il ne buvait que de la bière, et peu. Ce garçon avait une vie saine, très sportive. Quand j'arrivai, il était en cuisine et préparait une tarte à la tomate. D'une certaine manière, il s'était mis en quatre pour me recevoir. On parla pendant sa préparation, tournant autour de la table, sans s’approcher plus l'un de l'autre que deux amis qui se retrouvent pour une soirée. Il me balançait des vannes. Pendant la cuisson, nous avons rejoint le séjour où la télévision débitait des images sans fin. Nous nous sommes assis chacun dans un fauteuil. Il ne prenait aucune initiative. J'ai failli douter. En même temps, la situation était agréable.
Je me suis levé pour m'asseoir sur son accoudoir et j'ai commencé à caresser son cou. Il me regardait avec attention. J'ai posé mes lèvres sur les siennes. Il s'est alors vraiment passé quelque chose. Il m'avait prévenu que la douceur se cachait sous son sale caractère. Elle était là. Une belle tendresse se révélait. On va pas rester là ?
Dans sa chambre, nous fûmes rapidement nus à explorer nos corps et à goûter nos sexes. Être serré dans ses bras de rugbyman musclé me fit fermer les yeux. Encore je me souviens de l'intensité de ce bonheur unique. Nous en restâmes à des jeux simples de bouches et de mains. Il me fit venir d'une manière extrêmement rare pour moi. Un type de jouissance que seul Lukas avait jusqu'alors provoqué, une fulgurance qui projeta loin ma semence. Haletant, je le regardai me rejoindre avant qu'il ne constate l'étendu des dégâts. Tu en as mis partout !
Il me permis de prendre une douche avant d'aller manger. Son plat était réussi. Je le quittai dans la douceur de la nuit, sans promesse particulière mais avec beaucoup de tendresse dans les regards.

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