Glanes # 35 pour qui te prends-tu ?

Je fais un petit peu de ménage dans mon bloc-notes électronique. Des choses que j'ai eu le temps de relever au fil du temps. Soit parce que j'ai bien aimé la phrase, soit je pensais en faire un billet que je ne ferai plus car le contexte a changé ou l'inspiration du moment a disparue. Aujourd'hui quelques citations...

Historienne, Laure Murat a interrogé des spécialistes actuels de la psychiatrie en France et en Italie : « En Italie, on m’a rapporté l’existence de cas de patients se prenant pour Berlusconi, ou pour son fils caché. En France, Nicolas Sarkozy, par son côté anxiogène, a été à l’origine de plusieurs cas également. ». Les patients atteints de ce genre de troubles ont ainsi tendance à adopter la personnalité d’une figure forte de l’époque. « Par contre, je ne crois pas qu’aujourd’hui on puisse se prendre pour François Hollande », ajoute Laure Murat. « Comme on ne se prenait pas pour Louis-Philippe à l’époque, on ne se prend pas pour quelqu’un de normal. ». Relevé le 18 juin 2015, peut-être dans l'Obs. Hier soir dans la rétrospective de Quotidien, on pouvait voir en effet à quel point cet homme est normal. Penser à l'inviter à un prochain réveillon.

"Le lait déborde quand on n’a pas l’œil dessus". Vincent Cassel, acteur, sur TMC, Quotidien, le 6 décembre 2018 à propos des Gilets jaunes.

La veille Elisabeth de Fontenay, philosophe, sur France Inter, chez Augustin Trapenard : "Je doute parfois de la Nation". A (ré)écouter pour le contexte.

"Et puis les religions, il faudrait fumer cet opium entièrement une bonne fois pour toutes". Marie Darrieussecq, le 24 mars 2016, toujours sur Boomerang