Le temps de l’Épiphanie génère toujours des échanges pénibles autour d'une galette. Les fèves ne manquent pas. On ne manquera pas de s'étonner de ton vocabulaire pour désigner cet aimable tapisserie fourrée à la pâte d'amande.
En effet, tu es français, donc tu es aimablement prié d'appeler la parisienne une galette comme il faudrait dire un pain au chocolat pour chocolatine, déjeuner pour diner, un gus pour un gars et bien sûr décliner les heures sur 24 et non sur 12.
Sauf que je ne vis pas au nord de la Loire et que j'emmerde les jacobins, les chevènementistes et l'abbé Grégoire.
Le français dans ses provinces est comme l'anglais dans le reste du monde, il n'entend pas la langue des autres et ne fait aucun effort. Par politesse, par contrainte ou par honte, c'est selon, nous acceptons les us-et-coutumes du colon au nom d'un principe d'intégration soit disant généreux qui est une assimilation réductrice - on confond souvent d'ailleurs ces deux termes.
Ces petits mots du quotidien sont un révélateur d'une vision française dont la plupart de nos concitoyens ne perçoivent pas les effets cruels et ravageurs, touchant à notre essence même qui n'a pas à être diluée, tant ils sont imprégnées par les comportements impérialistes.
la galette des rois -un pléonasme ? sauf qu'il s'en trouve à prix réduit de 4,99 euros mais peuvent atteindre les 30 - chez nous est à base de pâte feuilletée fourrée de frangipane et la fève un sujet en porcelaine, parfois un grain de café chocolat et quelques pâtissiers , pour appâter la clientèle , un santon pur or mais dans une sur 100
RépondreSupprimerUne parisienne donc :)
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