mercredi 28 avril 2021

Le goût amer d’un plan cul (1)

Ça fait longtemps que j’essayais de capter Mateo II et réciproquement. À deux pas de chez moi, avec une possibilité de recevoir, j’avoue que c’était encourageant de maintenir un contact très épisodique et fugace. L’échange de photos préliminaires s’était relevé concluant. Il présentait un torse agréable et un cul, oh là là mais quel cul !
Il ne se connectait donc pas souvent ni longtemps mais lorsque la rencontre s’est précisée, la conversation a duré. Il attendait beaucoup de détails sur l’hypothèse alors qu’il était lui même assez indécis. Il en alla jusqu’à me demander un scénario. J’en proposais deux. Il en retint un. Il devait m’accueillir habillé et nous nous dévêtions dans un corps à corps passionnel. Ça vaut ce que ça vaut. J’avais dans la tête les épisodes de Camille et du grimpeur. Si ça pouvait l’aider...
On avait convenu d’une heure précise, enfin aux trois quarts précise. Alors que je partais de chez moi, pour vingt minutes de bref trajet, il me demanda si j’avais tout prévu ou plutôt si j’avais ce qu’il fallait. Non, je n’avais rien, j’ai rarement ce qu’il faut. Je m’en remets à l’autre la plupart du temps car je n’ai pas de rangement pour ces choses. Et le cas échéant, on adapte les pratiques. Je sentis le coup foireux. Quand j’arrivais au lieu convenu, il m’annonçait néanmoins qu’il trouverait bien un préservatif dans un coin. Ça m’évoqua le vieux préso d’un régulier qui céda au mauvais moment...
L’entrée n’était pas référencée correctement. Il me guida depuis la plateforme. Sur le palier, la porte était entrebâillée. J’entrai. Il était nu sur le côté, contrevenant aux prévisions. Une deuxième contravention était qu’il avait un profil plus de rugbyman que de handballeur, tout en rebondissements contrairement à l’une de ses photos. Un léger strabisme en rajouta pour évoquer Mateo le premier, le seul, l’Unique. Amusant.
On commença là avec un quart d’heure d’avance, ce qui fut sa raison pour m’expliquer qu’il était nu. Je réalisais plus tard qu’il sortait du lit, qu’il n’avait pas eu le temps de s’habiller et encore moins de se doucher. Il n’était pas obligé de me faire monter tout de suite...
Là dans le couloir, j’ai adoré sa queue. Une des meilleures que je n’ai jamais goûtées. Il mouillait terriblement sur une conformation qui la poussait très loin. J’avoue que je n’avais jamais autant avalé.



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