A choisir, du binôme délirant des Valseuses, j'aurais préféré que ce soit Depardieu qui mît à ses jours et dont la suite de la carrière nous montre à quel point il est si peu sincère dans son jeu, contrairement à ce que nous offrait Patrick. Ce n'est qu'un point de vue et je sais qu'il est bien décalé par rapport à celui de nombreux fans du Mammuth. Cela ne nous aurait néanmoins pas épargné cette triste scène où la grande Catherine succombe sur le plancher d'un théâtre (le Dernier métro, 1981, Dewaere a disparu en 1982).
Ce soir-là passait Coup de tête, un coup de génie de Jean-Jacques Annaud, que je n'attendais pas sur un tel thème, original dans son parcours. Je ne me souvenais pas d’avoir vu coup de tête même si quelques scènes sont évocatrices. Le film date de 1979 et ressortit restauré en 2016. Il est délicieusement désuet, tellement culte et si représentatif des anciennes pratiques d'emploi dans les petites villes dont on gère encore les derniers dommages collatéraux de bras cassés recrutés pour leur capacité à courir après un ballon tous les dimanches pour la grandeur du député-maire et du paternaliste plus gros employeur du secteur.
Je suis encore fasciné par Patrick Dewaere, sa sensibilité, son engagement, la justesse de son jeu. Mais également la finesse de son visage et de ses expressions et ce contraste troublant avec son corps puissant et si mâle.
Extraits.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Tes commentaires sont bienvenus. Mais ceci est mon blog et je me réserve la possibilité de supprimer tout commentaire déplacé, inapproprié, hors sujet et/ou signé uvdp, ou encore tout commentaire anonyme ou signé d’un pseudo qui n’en est pas un comme par exemple uvdp. Les commentaires truffés de liens explicites et non interactifs ne seront vraisemblablement pas conservés. Pour insérer un lien, tu peux utiliser la syntaxe décrite ici. Tout autre syntaxe html est utilisable, par exemple pour mettre en italiques (j'adore les italiques) ou en gras.