Se garer sur un parking c’est finalement un peu comme choisir son urinoir dans les toilettes pour hommes, me disais-je en observant les mouvements sur une aire de stationnement dans un de ces moments où tu attends l'autre qui est parti faire une course. Tu regarderas bien, la deuxième voiture se met rarement à côté de la première.
Cela ne remet pas en cause la théorie sous-jacente au test de l’urinoir mais ça pourrait la relativiser un peu. On a trop de jugement à l'emporte-pièce et pas assez d'études sociologiques et d'analyses multicritères solidement étayées.
Dans les deux cas, j'ai tendance à remplir les places vides, un comportement grégaire ou une position esthétique, selon les jours et l'humeur. Une prise de décision en quelques fractions de secondes qu'il faudrait décomposer savamment pour bien l'étudier.
Cela fait si longtemps que je ne suis descendu dans des toilettes publiques. Je fouille dans mes souvenirs. Le plus mémorable est ce bloc sanitaire autoroutier inondé. Peut-être l'ai-je déjà raconté. Un grand adolescent pissait les pieds à un mètre de l'urinoir, sa main gauche appuyée contre le mur, l'autre dirigeant son sexe adroitement pour ne rien perdre sur le trajet. Son jeune frère le regardait ébahi. Je ne l'étais pas moins. D'une forte poussée sur le mur, il s'est redressé puis s'est rajusté.
Un autre proverbe déclare: Tant l'homme fréquente les tasses qu'à la fin il se lasse.
RépondreSupprimerTout a un temps, André en effet !
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