Bon visiblement ça te plait vraiment quand je raconte des trucs comme ça. J'ai bien vu que tu avais aimé aussi mon regard sur les garçons ibériques. J'en donnerai un autre bientôt, je reviens de la péninsule. Tu as moins apprécié mon Dylan et moi, cet instantané qui m'a vraiment fait vibrer autant qu'une émotion masculine.
Allez, je reviens au sauna.
Il s'approche de moi. Il n'est pas très grand, très sec, cheveux noirs coupés pas trop courts, la barbe. Au contact de sa peau, je sens très vite, qu'il n'est pas si jeune, de la maturité dans ses muscles fins. Je suis déjà nu, bandé, ma serviette est restée sur la banquette, j'enlève la sienne, une belle queue épaisse légèrement relevée vers le zénith. C'est fort et tendre, parsemé de baisers légers, de caresses sensibles. Comme il plus petit que moi, son sexe passe entre mes cuisses, il va et vient contre mon périnée. Je sens les mains d'un autre gars qui nous a rejoint. L'intensité finit par me dépasser, je jouis sur son côté, je crois que lui aussi. Nous nous étreignons. J'ai trop chaud. Je lui dis que je dois sortir, je vois son beau sourire dans le pénombre.
Il me retrouve à la douche. On se regarde. Sa barbe et sa chevelure noires sont tissées de fils blancs. Il a la cinquantaine sans doute. Je le trouve très beau. On va se croiser un moment dans le sauna, d'un couloir ou d'une pièce à l'autre. Avec des regards. Nous existons l'un pour l'autre, pas comme dans ces moments où l'ignorance suit le partage. Au fumoir, j'ose lui demander une cigarette. Il va m'en chercher une avec grâce. On parle un peu, de nos passages ici. Un autre s'est installé, nous en restons là.
Nouvelles déambulations croisées. Au sortir de la salle vidéo, on se rapproche dans le couloir, on s’enlace. Nos sexes sont durs sous les serviettes. Il me guide vers une cabine. La première qu'il me propose laisse imaginer son envie. Je ne sais pas comment s'appelle cette version du sling en banquette, mais je ne me vois pas là. Nous partons dans une plus classique. Il est réellement d'une grande sensibilité. J'ai envie de m'abandonner et de lui donner ce qu'il attend. Il me le dit. Ton cul. Ton beau cul de mec. Il le vante. Ça me sidère toujours. Suis-je vraiment ainsi ?
Mais voilà, sur une banquette de sauna, ça ne passe pas. Du moins pas avec ce calibre. On essaie de différentes manières. Je finis par le chevaucher, mais je ne me détends pas assez et je ne suis pas chaud pour respirer une substance.
Alors on passe à autre chose, on joue avec nos os de gars. Un bon moment. Il me fera jouir encore. Lui non, il a envie d'un cul.
On finit au fumoir. Il m'a en a proposé une deuxième. On parle côte à côte. On se trouve quelques affinités, il vit dans le quartier où j'ai grandi. Il me parle un peu de son métier. Je comprends le corps de danseur.
On se quitte avec tendresse, sans échanger de 06. On se retrouvera ici. Je n'y crois pas trop à ce hasard. Je n'ai pas souvent revu des gens, à part le coach.
J'avoue, j'ai eu un petit pincement en partant.
Mais il en a trop dit. Son prénom, le quartier, la danse. Je n'ai pas mon pareil pour les enquêtes sur le net. Je le découvre un peu plus. Je sais maintenant comment le contacter. Le faire est une autre affaire. Peut-être s'est-il livré un peu pour cela. Ou pas. Je n'aime pas être intrusif.
Tu ferais quoi ?
*et oui, avec quelques indices, on retrouve l'autre sur internet. C'est ce qui m'est arrivé avec Alvaro. MAis à la difference de ton danseur, nous avions au préalable échangé nos 06....peut-il lui aussi te retrouver avec les indices que tu lui as donné? je doute que l'appeler au tel sera bien vu..plutot aller trainer vers son lieu de travail si tu l'as aussi identifié???faut toujours demander à se revoir dans ce genre de situation, où les étoiles sont alignées... c'est si rare!
RépondreSupprimer** et puis rien à voir, mis Dylan, j'ai adoré....je commente irregulièrement, j'aurais dû alors!
Il ne pourra, je donne très rarement des indices à la première rencontre. Oui, j’ai identifié des lieux de travail, son domicile, etc.
SupprimerOn s’est bien dit qu’on se reverrait, mais là...
Pour Dylan, tu peux, mais ma remarque provient du nombre de lectures, plus de deux fois moins que celui-ci...
Et sinon, ce billet a été censuré sur Facebook, a cause de l’image. Je suis privé de publication, de likes et de commentaires pendant trois jours.
RépondreSupprimertu n'aimes pa être intrusif et tu tombes sur un actif qui voudrait joindre l'acte à la parole , mais question calibrage, l'esprit a beau être là cela ne facilite pas toujours les entrées… ; mais à une fine gachette , la détente est indispensable (cela me rappelle les exercices de tirs au service militaire où le capitaine instructeur parlait de la difficulté d'appliquer une tension constante plutôt qu'un coup de boutoir)
RépondreSupprimerTiens je n’avais pas fait ce rapprochement là !
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