Sa stature, ses cheveux, sa chemise. C’est cela qui m’a attiré au premier abord. Et sa voix grave ibérique. Il disait « lo mas possible.... ». Je me suis reculé, j’ai vérifié que le son de mon téléphone était coupé, puis j’ai pris la photo. Je l’aurais cru mais de près, le motif de la chemise n’était pas floral. Il parlait avec son collègue ou ami avec une totale indifférence vis-à-vis de la pression humaine sur le quai du RER. Un contraste saisissant avec l’exaspération de Pio que je venais de quitter à la station précédente. J’avais pensé travailler dans la rame mais c’était irréaliste. Comment déplier un ordinateur avec tant de monde ? Comment optimiser un trajet d’une heure pour rejoindre un lieu totalement improbable pour organiser une manifestation nationale ? Aucun moyen donc.
Dix-huit mois que nous ne nous étions pas vu. J’avais trouvé Pio stressé au téléphone. Ça allait un peu mieux ce matin dans ce petit café, installés dans la rue sous le store devant le rideau de pluie qui avait succédé au petit orage de la veille. Tour d’horizon de nos vies, de nos projets, de la suite...
Des instants précieux et rares avec ce cher ami, au parcours de vie similaire sur certains points et des choix différents. Je le trouvais toujours aussi beau et désirable, en toute amitié bien sûr puisque telle est devenue la nature de notre relation. Il attendait son amour ibérique pour le soir.
il parait que les ibères sont de moins en moins rigoureux à cause du réchauffement plan éther
RépondreSupprimerje ne les connais pas trop sur ce plan là :)
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