Glanes #40 c'est l'été

J'avoue, depuis l'année dernière, j'ai envie d'un maillot de bain noir rouge. Ça fait des années que je porte des maillots noirs. Même pire, des shorties noirs. Alors que franchement, il n'y a pas à dire - me disait quand même ma vendeuse d'articles de sport - un beau mec dans un slip de bain, c'est quelque chose.
Celui-ci avec ses rayures me plait bien. Sauf que le modèle est hyper canon et que je vais avoir du mal à commander par correspondance en ce moment. Peur d'avoir à retourner le produit et à ne savoir que faire de l'avoir - acheter des chaussettes ? - parce je n'ai pas atteint mes objectifs de maintien. Oui j'ai déconné. Ma ligne n'est vraiment pas mal et on n'arrête pas de me le répéter ici ou là - surtout là - mais voilà, depuis quelques temps, le moindre excès se porte à l'arrière des hanches, juste au dessus de mes fesses, que j'ai soit-disant très belles. Et ça ne me plait pas. Sans parler des pecs, mon autre point sensible que je ne trouve pas terrible en ce moment.

Toutefois, je suis loin d'en être à la photo ci-contre, qui est vraiment culte pour moi, parce que c'est exactement à lui que ressemblait mon père, que j'ai toujours connu comme cela car je suis arrivé très tard, et qu'il avait déjà décollé alors que ce fut un beau gosse comme tu pourrais en rêver et que j'ai finalement de qui tenir et de quoi avoir peur. Et la question sous-jacente à cette caricature, je me la suis toujours posée depuis tout petit, à cette époque où, par ailleurs, une gorge profonde évoquait pour moi la forte poitrine d'une tante âgée, dont je craignais qu'elle ne me serre trop fort. Évidemment, je ne stigmatise personne, je parle seulement de mon ressenti personnel et de ce qui finalement m'aura oppressé toute ma vie. Enfin, je ne suis quand même pas au bout...

Paris découvre les étés à 40 degrés. Depuis le temps qu'on vit des températures estivales élevées dans les contrées méridionales, ça ferait presque sourire. Je te parie que d'ici quelque temps, on va pouvoir se dépoiler dans les rues car ce sera insupportable pour les gens du Nord (prononcer avec l'accent que vous savez), retour à l'avant petit-âge glaciaire... la pollution, les pesticides et perturbateurs endocriniens en plus.

Ah, un vrai été, la chaleur qui plombe dehors, les volets clos jusqu'à très tard. Finalement, je ne suis pas certain qu'on va la garder cette putaing d'heure d'été. On en reparlera...