C’était un dimanche. Je suis rentré dans une sorte de nuage. Je travaillais le lundi et le soir, la femme de ma vie revenait d’un séjour de quelques semaines à l’étranger. J’étais heureux de ces retrouvailles. Comme à chaque fois que j’ai eu des amours masculines, je vivais bien cette dualité, bien mieux que quand j’étais seul dans mon hémisphère homo. J’imagine que c’est un sacré paradoxe.
Toujours est-il que je veillai à ne pas rentrer trop tard du travail, j’avais bien rangé la maison, fait la vaisselle que j’ai tendance à empiler plusieurs jours quand je suis seul et surtout préparé un bon petit repas estival, nous étions presque à la fin du mois de juillet, avec une bonne bouteille, sans doute de vin rouge, peut-être de champagne. Je pensais de temps à autre à Maurice mais comme je pensais à lui chaque jour à cette période de ma vie, il ne venait pas m’envahir à tout moment. Je me souviens d’une grande sérénité et d’une belle disponibilité pour écouter la relation de ce voyage. Maurice m’avait apporté tant de plénitude.
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