On avait 17 ans. J’avais quitté mes potes. Je ne me souviens plus de ce qu’ils voulaient faire en ce début d’après-midi. Peut-être la sieste. Un truc qui ne me branchait pas en tous cas. J’étais parti faire le tour du lac au bord duquel nous campions. Il y avait juste un bout de route sur une toute petite partie puis plus rien. Enfin si, des marécages, des prés, des landes. Je regarde la carte topo, je crois reconnaître l’endroit et le nom, je ne me souviens pas qu’il y avait autant de bois. J’ai toujours aimé le tout terrain pédestre. Je ne risquais pas de croiser quiconque à part quelque troupeau. J’ai dû y passer l’après-midi. Avais-je prémédité mon acte ou m’est-il venu en cours de randonnée ? J’avais fait plus des trois quarts du tour. Je traversais une lande à fougères, assez hautes mais pas suffisamment pour masquer la vue sur le lac tant que j’étais debout. Il y eut une petite ouverture herbeuse avec des rochers. Je me suis assis là, je ne portais qu’un slip de bain et une chemisette, à cette époque j’évitais les tee-shirts qui me faisaient ressortir ces pectoraux qu’Émile, mon compagnon de tente, appelait des seins. J’ai baissé mon slip et j’ai commencé à me caresser. La vigueur est venue très vite. Malgré l’isolement, je craignais l’improbable de voir arriver quelqu’un. Je n’étais pas très à l’aise, le moindre petit bruit me faisait sursauter. La jouissance est venue sans puissance, un sperme blanc et épais dégoulinait sur mon sexe. Et c’est là que les mouches ont fondu sur moi. Je n’arrivais pas à les éloigner et l’une d’elle s’est posé sur mon gland. J’étais écœuré. Je me suis vite relevé pour partir vers la rive et me débarbouiller. Il ne m’est pas resté un grand souvenir de cette branlette lacustre. Je n’ai jamais réitéré les plaisirs solitaires dans la nature et je me suis toujours depuis méfié des landes pastorales.
Et toi, t’es tu déjà branlé in natura ? Tu racontes ?
Bon je me lance , je fais un non coming-out , je n'ai jamais rien fait de semblable dans la nature .
RépondreSupprimerEt ce n'est pas non plus un coming-off !
Supprimerhe oui, ca m'est arrivé!! à plusieurs reprises même!! en foret , je devais avoir 16/17 ans...le long d'un tronc d'un bel arbre qui me plaisait énormement. Je ne peux pas dire pourquoi il me plaisait. Mais je le caressais, j'aimais ses aspérités. Et je me caressais en même temps, avec aussi, comme toi, cette petite tension à l'idée de se faire peut-etre surprendre..mais rien du tout... et ce fut une jouissance comme une autre. et sans mouche...
RépondreSupprimerJe pense m'être aussi masturbé dans d'autres endroits en pleine nature, dans des ruines de chateaux également.. mais ce ne sont pas des souvenirs très marquants...
et puis, aussi quelques étreintes , avec un homme, dans les bois, mais aussi au bord d'une rivière. MAis c'est un autre sujet. Cela a dû t'arriver également, non?
Oh mais c'est chaud Arthur !
SupprimerDes étreintes partagées en extérieur, j'en ai partagé ici, y compris au bord d'une rivière, tu dois t'en souvenir...
Vous devriez continuer de caresser les arbres , c'est bon pour la santé : https://www.meteomedia.com/fr/nouvelles/nature/plein-air/donner-un-calin-a-un-arbre-vous-devriez-essayer-voici-pourquoi , mais attention https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/sylvotherapie-calins-arbres-danger-2066921
SupprimerJe m'en souviens très bien! evidemment! Arthur (je n'arrive pas à poste mon commentaires avec mon adresse...bizarre)
SupprimerPour poster sous ton nom, il faut (sur Firefox) enlever la protection renforcée contre le piratage puis cliquer sur l'onglet relatif à la connexion sécurisée. Sur smartphone, il faut sortir de la connexion privée.
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