Sophie Fontanel veut bien croire que Nicol’H ne se souvienne de rien mais se demande où est la vraie parole des hommes dans cette histoire. Et en effet, je ne peux pas assurer non plus que je puisse me rappeler de toutes les fellations qu’on a pu me faire. Mais elles étaient consenties. Par contre, la seule fois où j’ai sorti mon sexe érigé de manière intempestive, inconsidérée, indélicate, je m’en souviens encore et je me souviendrai toute ma vie de cette honte absolue.
Il s’agissait d’un jeu exhibitionniste, une provocation comme peuvent ou pouvait savoir en faire les jeunes ados à une époque où les images n’étaient pas déversées sur le net. Où on pouvait s’interroger plus ou moins naïvement de ce qui se cachait dans un slip ou une culotte. Une exhibition fugace sans toucher. Je n’ai jamais osé en reparler. Elle non plus. Je ne sais pas ce que cette vision a pu produire. Moi il m’en reste une honte infinie que seule la parole aurait pu dissiper. Savoir que pour elle ça n’avait eu aucune importance, ou qu’elle avait pu finir par le dépasser, ou qu’elle en était encore choquée et traumatisée. Savoir et en parler. Je n'ai pas eu le courage mais si un jour cela venait sur la table, même d'un repas de famille, oserai-je le nier, la faire passer pour une petite conne, dire qu'elle m'avait cherché et que j'avais cédé ? Alors quand j’entends qu’un adulte ne se souvient pas d’une sortie de bite inappropriée, je pense que ça en dit long sur la vision de cette personne.Nicol'H est né en 1955. Il a connu la libération des mœurs et le développement de l'éducation sexuelle. L'éducation sexuelle a longtemps été avant tout anatomique, physiologique et fonctionnelle. On ne parlait guère de consentement mais rien ne l'empêchait.
c'était un cousine ?
RépondreSupprimerl'auteur du blog "Big Whak Attack" dirait avec indulgence que ça n'était pas grave, que ça prouvait ta bonne santé...etc
Ah toi aussi ?
RépondreSupprimerBonne santé physique oui, mais…