Suite à une charge de travail exceptionnelle, je ne suis pas en mesure de diffuser le programme habituel de ce blog. Voudras-tu bien m'en excuser ? En attendant mieux, je t'invite découvrir ou revoir ces billets qui ont été les moins lus de cette aventure. Évidemment, ça nous ramène à très loin, vers le début de ma blogeste.
Au cas où. 9 février 2014. Je me demandais s'il allait me suivre. Bien sûr, je savais qu'il était passé à autre chose. Il ne commenta pas. Je restai dans le doute. Quand on se revit, je sus qu'il avait un peu regardé, il était assez étonné de ce que je pouvais exprimer sans pudeur. Mais il avait vraiment décroché et je lisais dans ses yeux le bonheur et la paix.
Fissures. 14 et 15 février 2014. J'en regroupe deux. Des billets incompréhensibles tant ils étaient paraboliques. Il [pleurait] dans mon cœur comme il [pleuvait] sur la ville.
Il avait plu à torrent sur un remblai qui se stabilisait. Des rigoles
étaient apparues qui maintenant disparaissaient progressivement. Je suivais
le phénomène tous les jours de ma fenêtre. En même temps, je prenais de
l'argile verte et je voyais mon visage, creusé par la fatigue des
dernières semaines, se lisser. Mais j'avais pu tout aussi bien mieux dormir les dernières nuits...
Fratricide.
17 févier 2014. Je réalise que ce mois de février d'il y a quatre ans
était bien sombre. Ma mémoire pourtant si précise met un flou volontaire
sur quelques évènements, jusqu'à effacer des images. Maintenant qu'ils
sont partis tous les deux, la fratrie ne s'est réunie qu'une fois. Il y a
toujours une espèce de bizarrerie à penser que nous sommes sortis du même endroit.
J'avais les yeux ouverts. 18 février 2014. J'aime beaucoup celui-ci par ce qu'il m'évoque de ces trois femmes qui m'ont forgé et de ce que j'aborderai souvent entre les lignes et que je révélai il y a peu, au détour d'un billet. Je parlais de ma mère, de sa sœur et ma grand-mère. Nous étions proches du dénouement. En relisant, je ne peux m'empêcher de penser que l'écriture inclusive dont on nous rabat les oreilles aujourd'hui n'est pas d'usage aussi évident que cela... Si j'avais écrit "comme chiennes et chattes", le sens de ce billet en eût été changé. Parler de l'espèce a du sens mais dans ce cas faudrait-il porter une majuscule initiale ? Utiliser le masculin ou parfois le féminin - je cherche des exemples - comme un neutre n'est pas sexiste. On m'a expliqué l'autre jour que l'écriture inclusive mettait des points car le féminin ne se met pas entre parenthèses. Je suis resté bouche bée, effectivement je n'avais pas fait le lien. Mais je n'ai jamais trop mis mon féminin entre parenthèses non plus.
A bientôt
Et si, sous un autre effet de mode, on mettait le féminin entre tirets, que faudrait-il en conclure? La théologie à toujours des explications pour tout. Ce qui importe est la réalité des choses qui ne passe pas toujours par des effets de langue.
RépondreSupprimer[je me reprends] J'aime malgré tout ces choses dont la réalité passe par des effets de langue ^^
SupprimerClin d'oeil.
RépondreSupprimerSi tu te souviens... Nous nous étions virtuellement croisés. Tu avais eu la délicatesse de me lire. J'avais tenu 5 mois. Parfois, je me dis...alors je viens te lire...
πR
Petit bonheur du matin de trouver ce message !
SupprimerSi je me souviens... bien sûr. Tu as contribué à mon éducation ...
Seulement 5 mois ? C'était le 3e blog où j'osais commenter, quand tu l'as arrêté, j'y ai erré comme dans une maison vide, et je t'ai cherché au bout des chambres, où la lampe était allumée ...
J'espère que tu vas bien. Merci d'être là.
A l'occasion, on prend un verre ensemble !