J'arrive où...
dimanche 23 novembre 2025
Les mondes parallèles
samedi 22 novembre 2025
Quelques hommes de ma vie
lundi 17 novembre 2025
Glanes #65 mode
L’habit ne fait pas le moine et encore moins le moine-soldat, pour être dans l’air du temps. J’aime bien les chroniques de mode. Par exemple, celles de Sophie Fontanel, avec son joli talent d’observatrice à lire toute les semaines dans l’Obs, ou celles de Marc Maugé, à écouter dans Quotidien.
jeudi 13 novembre 2025
10 ans après
mardi 11 novembre 2025
De la dope (2)
dimanche 9 novembre 2025
Il ne faut pas penser qu'aux capotes
jeudi 6 novembre 2025
La serviette des époux Nozière
*Le film de Claude Chabrol est inspiré de l'histoire véridique de Violette Nozière, qui défraie la chronique, dans les années 1930. « Crime, sexe, mensonges, cupidité, immoralité, émancipation féminine, éducation » se croisent dans cette affaire qui fait plus que frémir la « bonne société » de l’époque. Condamnée à mort pour parricide en 1933, sa condamnation est commuée en peine de travaux forcés avant qu’elle ne soit graciée en 1945. Au procès, on avait ignoré l’accusation d’inceste formulée par Violette contre son père. Violette Nozière sera réhabilitée en 1963. Dans son film, Chabrol, peu convaincu par le récit de Violette, ne fait que suggérer l’inceste. Un documentaire diffusé sur France 3 cette année, remet en perspective cette histoire, en donnant la parole aux enfants de Violette, y compris sur la manière dont Chabrol s’est approprié le sujet contre l’avis de la famille (à ce propos la notice de Wikipedia sur le film mériterait d’être actualisée). Dans sa dénonciation des perversions sociétales, il est regrettable que Chabrol n’ait pas mieux considéré la parole des femmes, mais le film fut tourné dans les années 1970...
Image : Jean Carmet, Isabelle Huppert et Stéphane Audran dans Violette Nozière, film de Claude Chabrol (1978).
vendredi 31 octobre 2025
Récompense, Iwak 2025 #31
mercredi 29 octobre 2025
Vide, Iwak 2025 #30
Leçon, Iwak 2025 #29
J'ai connu la fin de la leçon de choses à l'école primaire. J'aimais beaucoup ces moments peut-être à cause des livres de classe et de leurs belles illustrations, avec un côté très naturaliste un peu comme sur l'image d’illustration. Non je déconne. C'était de grands et beaux dessins au trait, coloriés. Je me souviens des planches botaniques en particulier mais il devait y en avoir sur la physique. J'aimais l'observation directe et la manipulation. Je comprends mieux ainsi ce qui a pu forger certains de mes goûts pour les sciences descriptives. Je lis en ligne que la méthode s'inspirait de Jean-Jacques Rousseau et que Célestin Freinet, avec cette incitation à l'apprentissage actif, a joué un rôle dans son développement dans l’éducation nationale. Avant que l'enseignement de la morale disparaisse -je suis trop jeune pour avoir connu cet enseignement - chaque leçon de choses finissait par une petite morale par exemple après avoir étudié la pomme, le maître aurait pu dire "La pomme que nous avons observée est le fruit du travail de la nature. Tout comme l’arbre produit des fruits pour nourrir les humains et les animaux, nous devons aussi apprendre à être généreux et à partager ce que nous avons avec les autres. C’est ainsi que nous pouvons vivre en harmonie avec le monde qui nous entoure.". Bon ça va ce n'est pas trop moralisateur. J'imagine que dans l'enseignement privé, on devait glisser la main de Dieu quelque part ou faire peut-être une allusion à Adam et Ève quittant le paradis pour avoir croqué la pomme. Mais sous la IIIe République, la morale des Hussards pouvait être plus orientée, par exemple après l'étude du balai, "L’enfant propre et soigneux rend service à sa mère et garde sa maison agréable. Celui qui aime la propreté est digne du respect de tous. La saleté est le signe de la paresse."», ce qui est vraiment très tendancieux car on connait tous des personnes paresseuses et pourtant très propres ainsi que des personnes vaillantes et pas très soignées.
Image : en recherchant sur leçon de chose, Google me renvoie en très bonne position quelques tableaux de Pierre et Gilles. Dont acte et j'ai choisi celui-ci.
Iwak, c'est tout le mois d'octobre !








