Il ne faut pas penser qu'aux capotes

Un truc que j’ai découvert récemment dans le monde rural c’est le plan cam. Non bien sûr je ne vais pas te dire que je n’avais jamais fait ça avant. Mais cela datait surtout de l’époque de Windows live messenger qui a fermé en 2013. Je me souviens surtout de discrets plans découverte plutôt sensuels en prélude à des rencontres mais pas vraiment de moments explosifs, si tu vois ce que je veux dire. Il y avait même un côté adolescent, comme par exemple cette fois où Pio m’avait montré son étendard ou bien cette autre avec Lukas où nous ne devions pas descendre en dessous de la ceinture. Nous cachions les jouissances qui se passaient hors écran pendant ou après avec beaucoup de pudeur. Puis cette année, j’ai rencontré Tom, un soignant qui opère en rase campagne, avec une convulsion pour les plans cam à plusieurs. Je n’en dirai pas plus aujourd’hui, étant plus parti sur des aspects purement techniques. Dans le monde de la visio, on retiendra que 2025 c’est l’année où Microsoft ferma Skype pour se concentrer sur Teams. Skype aura été une belle réussite et j’en garderai les souvenirs émus de mes quelques échanges avec Steve du T. Teams est pour moi la pire usine à gaz dans le monde des outils de visioconférence. Certes il offre des fonctionnalités professionnelles intéressantes dans le partage d’informations et la modification de documents partagés y compris en direct, et j’en passe, mais c’est un consommateur terrible de ressources pour les ordinateurs fatigués. Bref, avec Tom nous sommes passés sur Teams. On ne peut pas dire que Microsoft ait géré la transition, avec des infos très absconses conçu sans doute par une IA générative et j’ai perdu au passage tous mes contacts spécifiques. C’était sans compter sur le passage à Windows 11 dont il ne t’avait pas échappé que la mi-octobre était une échéance importante. Par chance mon ordinateur personnel n’était pas si vieux et la migration s’est plutôt bien passée. A ma première visio très privée. Je fonctionne comme d’habitude. Un chouette moment avec un jeune homme qui me relance sans arrêt pour une rencontre réelle qui n’a toujours pas pu se produire. Je constate ensuite que je ne peux effacer le compte spécial avec lequel je me connecte, fonctionnalité qui était très simple sur Windows 10. Malgré différentes solutions techniques j’en reste là. Le compte apparaît aussi par défaut sur OneDrive, que ne n’utilise pas mais quand même. Tout cela sur un ordinateur que je partage. Je me confie à un pote plus geek que moi auquel je peux facilement avouer pourquoi je veux absolument supprimer un compte. Au passage j’avais noté que le problème était bien référencé sur le net, avec évidemment des gars qui veulent effacer un compte professionnel qui n’a plus lieu d’être. Alors là j’ai des doutes sur le caractère professionnel. Mais passons. L’ami - merci encore - me transmet la réponse d’une IA. La synthèse semble intéressante mais rien ne marche cependant. J’approfondis avec l’IA, en vain. Là c’est le moment où je me demande comment on peut tomber amoureux d’une IA tant les réponses ont un côté tristement mécanique et répétitif mais ce n’était clairement pas le bon sujet. J’ai réglé mon problème de manière radicale en réinitialisant mon pc. J’étais un peu à l’ouest ce jour-là ne pensant pas que je devrais réinstaller tous mes logiciels. Et comme j’ai oublié de récupérer quelques ressources dans le c:, j’ai perdu quelques trucs comme une riche bibliothèque de marque pages sur Firefox sur une des mes recherches de prédilection ou une archive d’un compte Outlook… Au passage une ddl de Visual C++ manque à l’appel et me bloque l’exécution d’un programme. Mais ce n’est qu’un détail plus facile à résoudre. Mon ordi est nickel. Je me suis enfin débarrassé, pour ma messagerie privée, du client Outlook qui m’agaçait sérieusement, pour Thunderbird que je teste depuis quelques temps avec d’autres activités. Je suis enfin un peu étonné que mon Windows 11 d’aujourd’hui ne ressemble pas tout à fait à celui d’avant hier. Mais la vie est belle et on ne n’y reprendra plus dans un excès de confiance envers un gafa.