Après une semaine cependant, les nausées sont revenues du lundi au vendredi et s'échappent le samedi et le dimanche. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre qu'il faut que je change de vie professionnelle. Cette vie que j'ai commencé un 1er avril. La bonne blague. Toutes mes dates métier sont calées sur ce point et en théorie je devrais m'arrêter un jour 31 mars pour repartir sur un meilleur pied le lendemain.
Cette vie de confiné me confirme à quel point je suis prêt pour une autre vie, plus frugale. Le monde de demain peut-être ?
Curieuse succession que ma liste culturelle des dernières semaines. Juste avant le confinement, je voyais un film sur le scandale du téflon (Dark waters par Todd Haynes, 2016), on commençait déjà à ne plus se serrer les mains et les bises étaient proscrites. J'étais alors sur la lecture de Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (Jean-Paul Dubois, Goncourt 2019) qui aborde entre autres la folie de l'exploitation et de l'usage de l'amiante et je ferme ce matin Il était une ville de Thomas B. Reverdy (2015) dont le contexte est la chute de Detroit et de la maison Général Motors.
Thomas Reverdy utilise à la fin du livre la parabole du joueur de flûte, légende allemande transcrite par les frères Grimm que - si tu ne la connais pas et pour faire vite - tu peux écouter en 3 minutes 48 grâce à Hugues Aufray. L'Entreprise fait faillite mais se relève quand même. Elle joue un nouvel air qui entrainera les gens sur un nouveau chemin du bonheur sans rien changer des fondamentaux et en laissant ici un monde dévasté.
Les nouveaux joueurs de pipeau ont bien commencé leur musique ici et là. 2000 milliards ici, 5000 milliards pour la planète.
Et nous, quel air sommes nous prêts à jouer ?
Moi aussi débordé. Tu m'as fait de l'oeil avec ton billet, j'y ai répondu, mais encore trop brièvement. Mais je m'y remets, promis!
RépondreSupprimerAh j’y cours ! 😉
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