samedi 28 novembre 2020

Dans ma bouche

Je l'ai à l'entrée de ma bouche. Une curieuse sensation mais très plaisante. Mes lèvres sur la couronne du gland. Je vois cette queue s'approcher. Je réalise que c'est la mienne. Enfin pas tout-à-fait, légèrement plus grosse et sans doute un peu plus longue pour qu'elle puisse entrer. Mais elle puise bien sa source à mon bassin. Je m'apprête à la prendre plus loin encore quand je vois que la porte de la chambre est restée ouverte. On pourrait me voir. Je me lève pour la fermer. Je ne sais pas où je suis, un bruit d'eau dans la salle de bains à côté, je vais voir comme cela, nu, il n'y a personne, l'eau coule sur un lavabo en marbre vert-sombre, la pièce est encombrée, mal rangée, je crois reconnaître la maison de vieux amis.

Je me réveille, bien sûr ce n'était qu'un rêve à l'instar de ceux d'Arthur. C'est si rare que je me souvienne. Et là, cette sensation d'auto-fellation, jamais connue dont je parlais en mai dernier, la faim au ventre lors du premier confinement.

 

4 commentaires:

  1. Et il faut arriver à vos âges respectifs pour que l'inconscient s'autorise à produire ce genre de rêve ! N'est-ce pas ironique ?

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  2. Je fais depuis très longtemps des rêves erotiques, et plutôt avec des mecs( mais pas toujours). Je les raconte de temps en temps sur le blog, surtout quand ils me laissent une impression de sérénités et de plaisir fort.?

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    1. J’en fais sans doute depuis très longtemps mais comme je ne me souviens que très rarement, en tous cas les deux ou trois que j’ai racontes ici datent de moins de 10 ans. Et à l’adolescence, je ne me souviens pas de rêves érotiques mais peut-on rêver de ce qu’on ne connaît pas ?

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