Il aurait pu s'excuser

Dans les douches du sauna, il m'avait bien maté. J'avais failli le rejoindre mais il ne m'attirait pas tant que ça, sauf son sourire charmeur. Il s'est assis à côté de moi dans le hammam. J'étais à sa gauche. A sa droite, un beau gars comme je les apprécie, sec et carré, une jolie barbe courte. On l'a cherché. Il est parti un peu dans tous les sens.
Je me suis rapproché de lui. A un moment, il m'a poussé par les épaules, de ce geste qui veut clairement dire allez, suce-moi. J'étais juste au dessus de sa bite bien tendue, son gland dégagé était désirable. J'ai mis de côté mes réticences habituelles. Ma langue a titillé son méat. Ma bouche est descendue doucement. J'ai pris son gland du bout des lèvres, délicatement. Le temps d'un ou deux allers-retours très superficiels, j'ai senti soudain une vibration suivie aussitôt d'une humeur chaude sur ma langue. Putain, il était en train de jouir. Je me suis retiré vivement, j'ai craché. J'ai vu son sperme jaillir. Le con. Je suis parti me laver la bouche. Deux fois. Malgré le goût du savon, j'avais l'impression de le sentir encore.
Je l'ai croisé plusieurs fois dans la soirée. Il a parlé un long moment dans le couloir avec un très beau roux, peut-être un peu trop fin. Je l'ai entendu évoquer ses réticences initiales à se montrer avec son corps mou. Mais il avait fini par dépasser ça. Effectivement, il était devenu très à l'aise. J'aurais pu l'aborder. Au moins lui dire, non mais, tu es sûr d'être safe pour te lâcher comme ça sans prévenir ? J'étais trop sidéré sans doute. Il aurait quand même pu me dire quelque chose.
Le pire : son jus était du nectar.