La première fois que j'ai connu découvert le surbooking, c'était à l'hôtel. je n'ai pas compris de quoi il s'agissait en fait mais toujours est-il que le petit hôtel classique que j'avais réservé s'est transformé en auberge ambiance XIXe rustique campagnard avec des lits et armoires comme il y en avait chez la Veuve noire. J'avais rendez-vous avec tu-te-reconnaitras-si-tu-me-lis-encore-mais-je-ne-crois-pas-que-ce-soit-le-cas. Nous étions partis sous la pluie pour quelques centaines de mètres vers l'hôtel de remplacement qu'on nous avait fourni. J'ai le souvenir d'une belle nuit et d'un petit-déjeuner au lit. La deuxième, c'était avec une compagnie aérienne. On nous avait transporté en taxi vers l'aéroport le plus proche pour récupérer un autre vol vers Paris. Évidemment, je ratai toutes les réunions du matin. Une compagne d'infortune, hôtelière de son état, m'avait expliqué la pratique du surbooking, efficace pour augmenter les taux de remplissage et qui laisse rarement sur la paille. On trouve toujours de bonnes excuses, sans avouer la chose, et on laisse penser au client qu'on se démène pour lui trouver des solutions. Passé le premier désagrément, on est la plus part du temps ravi d'autant d'énergie déployée à nous satisfaire. du moins tant qu'on ne connait pas la pratique.
Je l'avoue, il m'arrive de surbooker les plans depuis que l'inconstance des garçons qui ne sont pas au rendez-vous m'a confié à la solitude à maintes reprises. Mais sans doute font-ils aussi du surbooking pour les mêmes raisons. Le cercle en est devenu vicieux.
Et finalement, je n'ai pas encore trouvé le taux qui te garantit de ne pas passer la soirée seul, d'où ma fréquentation de nude bars et autres saunas... Récemment, je dormais dans une très proche banlieue parisienne qui ne me permettait justement pas ce type d’échappatoire. J'avais tenté d'assurer mais une incertitude sur ma disponibilité une partie de la soirée compliquait les choses. En séminaire avec des collègues pendant deux jours, il m'était difficile d'échapper au diner collectif. Le rencart a priori le plus sûr ne s'est pas connecté, le deuxième était aux abonnés absents et il a fallu que j'insiste pour avoir qu'il me dise laconiquement son indisponibilité finale, quand au troisième, il avait déjà regagné une périphérie à l'opposé de la mienne. Nous négociâmes un petit matin mais le temps était très compté entre l'arrivée de son train et le début de ma réunion. Il me dit : dans ce cas c'est trop court, alors je viens, je suce et j'avale. Point. Ainsi fut fait. Je lui fis confiance, il suçait divinement, et quand je le touchai à son tour, il éjacula en un temps record. Quinze minutes, montre en main. Mon créneau de douche était respecté. Il ne me restait plus qu'à affronter un froid glacial pour rejoindre des collègues qui n'avait pas eu droit à un tel traitement de faveur. Oui, je les crois bien sages, mais je serais sans doute étonné si nous passions aux confidences.
Vous ne sucez qu’avec une capote (cf. : « le mâle alpha », voyez que je suis avec attention vos palpitantes aventures) mais vous laissez avaler « le foutre parfumé de votre queue adorable », du moins je l’imagine et comme aurait dit l’autre. Faire bénéficier son prochain d’un petit complément de protéines au petit déjeuner cela part d’un bon sentiment.
RépondreSupprimerSelon la faculté, comme on ne dit plus, il n’y a de risque de transmission du VIH lors d’une fellation que par contact du sperme avec la bouche.
Sucer du latex ou même se faire sucer à travers du latex il faut aimer. En tout cas pour moi être exceptionnellement motivé.
C’était ma petite contribution didactique et moralisatrice.
Franck
Merci Franck pour la référence à Jean Genet et pour vos assiduités. Il y a en effet une apparente incohérence entre les deux écrits. Mais j’ai parfois des faiblesses d’homme... le mâle alpha incitait peu à l’empathie alors que mon suceur goulu était bien sympzthisue. De plus je n’ai pas fait mention de nos échanges sur son safe control. Et n’oubliez pas qu’il n’y a pas que le VIH qui circule ! Quant au latex, je l’ai expliqué ailleurs c’est selon, certaines queues et capotes s’y prêtent mieux que d’autres...
Supprimerle surbooking de vol, j'ai connu cela en revenant de la Guadeloupe mais l'hotesse de l'agence de voyages garantit le retour grâce à son passe droit qui lui permit de ne pas endosser sa responsabilité en la matière; pour la partie entre parties nobles, j'ai du me résoudre un soir de héler deux fois un taxi pour assouvir ce désir de nuit en charmante compagnie devant toutefois me lever à l'aube - en me privant du lever et donc de l'éveil sur pointe d'un bel étalon brésilien- pour me rendre à la visite prévue en matinée après un petit déjeuner !
RépondreSupprimer