Tout doucement

La journée avait été bien chaude, je n’avais pas pointé le nez dehors avant tard, sauf pour une course obligatoire dans le rideau de feu. Je m’étais douché et enduit de répulsif. J’allais passer la nuit fenêtres ouvertes. J’étais couché dans le noir. Et soudain elle m’est apparu.Les conditions estivales aurait dû réveiller le souvenir de la petite femme droite dans les étés caniculaires. Pour autant c’est la vieille voûtée dans les mois finissant, l’air triste et apeuré sous le regard foudroyant de sa propre fille, ma mère donc, qui ne supportait plus de la voir doucemanet voyager dans les limbes, qui m’est revenue. Je me suis demandé pourquoi maintenant, puis j’ai regardé les images tranquillement. Puis tout s’est éteint. Je dormais serein.