Une nouvelle rentrée qui n’en est pas une

Je n’ai jamais célébré la rentrée a fortiori sur ce blog mais j’avoue que ce début septembre est assez particulier après un bel été le plus long que je n’ai plus connu de longue date. Je suis entré dans un nouveau cycle et il n’est pas question de le rythmer par des artifices. Et comme chacun sait maintenant, il n’y a plus de saisons. Une question à ce propos, est-ce que la disparition des saisons pourrait-elle nous conduire à supprimer les années et être plus évasif sur nos âges ? Comme ces actes d’état civil d’antan où l’on pouvait lire âgée d’environ… ou bien cet ancêtre enregistré nulle part au pays de l’ordonnance de Villers-Cotterêts dont il fallut inventer une date de naissance lors de son mariage. Mais je m’égare, je parlais de rentrée. Par exemple, celle de Quotidien dont il faudra voir à l’usage si Jean-Michel Apathie trouve un ton plus approprié. Ou plus sérieusement celle des classes avec ces abayas qui si elles ne sont pas religieuses sont pour le moins subversives comme le furent les jeans à une toute autre époque, et ma comparaison s’arrête là, car les symboliques et perspectives respectives n’ont rien à voir. Cependant comme souvent en médecine quand cessera t-on de soigner les effets avant de s’attaquer aux causes ? Enfin, la rentrée des extrémistes de tous bords qui ne cessent d’aboyer à droite comme à gauche et bien sûr au centre. L’époque me fatigue et je m’en vais cultiver d’autres jardins.