J’ai revu Milan sans doute une dernière fois. Je ne crois pas que j’aurai à nouveau des possibilités comme celle qui s'était offerte d’une dernière nuit seul dans la ville que j’aime beaucoup. Et si je reviens, j’aurai d’autres personnes à voir. Milan s’enfonce dans la tristesse et je ne peux malheureusement rien faire pour lui. Je voulais lui offrir ce moment qu’il attendait depuis si longtemps. Ne crois-pas qu’il s’agisse d’un simple mouvement d’empathie. J’ai de l’affection pour lui mais rien ne nous permet de partager plus. Il tonnait sur la ville. L’orage fut violent mais il passa entre les gouttes. Ce fut un long moment d’étreinte, je m’abandonnai à lui, le laissant aller où bon lui semblait à l’heure où sa libido s’éteint. Il voulait seulement jouir de moi et me conduire au plaisir. Ainsi fut fait jusqu’à se nourrir de ma semence. Je le laissai me déguster. Il me massa ensuite, provoquant une bien agréable léthargie. Il me quitta à la port de l’appartement dans un dernier baiser. J’étais triste pour lui.
lundi 3 juillet 2023
2 commentaires:
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La tristesse n'exclut pas la sensualité.
RépondreSupprimerContent de te lire ici Fred. Ce fut très sensuel en effet...
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