Dix-huit mois sans revenir au bord de la mer…
Je n’y reste jamais bien longtemps. Il me faudrait une montagne proche. C’est ce que j’avais aimé à la Réunion, la montagne qui plonge dans la mer. J’adorerais la Corse je pense.
J’ai marché sur la plage. Il pleuvait et je revenu trempé après avoir piqué une tête. A l’horizon les dunes lointaines, au delà des habitations. Celles aux allées et venues secrètes, que je n’ai jamais explorées, derrière les plages naturistes.
Dans mon adolescence, un long aller-retour sur la plage était la coutume quotidienne des locataires du village de vacances. Il y avait une indécence voyeuse à traverser les quartiers naturistes alors que la plupart des textiles auraient été bien choqués de les voir traverser leur plage.
Je n’osais pas franchir le cap, non pas tant par crainte de m’exposer nu mais parce ce que ma nudité en public était alors indissociable d’une érection. C’était déjà bien compliqué pour moi que de me changer dans les vestiaires du lycée alors imagine à la plage. Deux amies m’avaient entraîné un matin. Les autres gars du groupe n’avaient pas voulu suivre, ni aucune autre fille. J’étais resté tétanisé à l’idée que mes parents ou leurs amis fassent la balade et me repèrent. Je n’avais pu retirer mon maillot. Je crois me souvenir qu’elles avaient simplement enlevé le haut.
Peut-être demain irais-je faire un tour.
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