A croire qu'il n'y a que ma baise...

... qui t'intéresse.

C'est la deuxième fois que je tente un sondage, hier. La première fois, c'était il y a plus deux ans, j'avais fait un vrai bide. Je n'ai même pas donné le résultat, tu peux aller voir, peut-être que ça me décidera à en reparler...
Ce coup-ci, c'est un peu mieux mais quand même... un peu moins de 10 % des lecteurs du billet a renseigné le sondage qui consiste en une seule question. Et je soupçonne l'un d'entre eux à avoir joué deux fois, avec son pseudo et avec son vrai prénom. Oui, Romain, tu es démasqué...
Et 40 % des joueurs sont restés anonymes, ne laissant même pas un pseudo.
Bon, je te laisse jusqu'à dimanche soir pour participer, avant que je ne donne le résultat.
Je constate d'ores et déjà cependant que nous avons à peu près les mes goûts.
Tu me suis ?
Tu veux que je te dises ?
Je suis terriblement en manque de garçon. Basile m'a tourné le cœur. Et Camille aussi. Je dois dire que ma propension au polyamour est particulièrement nourrie depuis quelques semaines. Lu'cien a lancé la chose. Lui, quand je pense que je suis passé à un mètre de lui sans le voir alors qu'il était juste dans la pièce à côté, j'enrage. Que dis-je... ?
Entre les trois mon cœur balance et mon corps s'émeut.
A suivre...
J'ai fait une pause sur l'autoroute. Je suis reparti la queue entre les jambes. Pourtant, j'ai bien cru concrétiser un moment agréable. Nous étions bien chauds à demi-nus dans la chaleur revenue, dans la moiteur vaporeuse de toute cette eau accumulée depuis plusieurs semaines et que libère désormais le sol.
Il était hyper sensible des tétons. Mais il n'a pas supporté ma position sur la suce. Ça arrive encore. Remballage du matos. Comme quand tu t'apprêtes à jouer au zénith et que la salle des fêtes est minable.
Je suis rentré honteux et confus, jurant, mais un peu tard, etc...


Photo : Romain Duris et Raphaël Personnaz, Une nouvelle amie, de François Ozon (2014).