Tes amis

J’ai peint en écoutant Vincent Delerm, Vincent Delerm, le chanteur, le disque. J’ai dû déjà le dire, j’aime sa voix improbable, ses accords de piano qui l’accompagnent moi qui aime peu le piano. Cette façon de chanter en parlant comme Yves Simon en son temps. 

Je suis prêt à tout accepter
Figaro Madame ou Libé
Je suis prêt à faire des concessions
Manger de la cervelle de mouton
Je suis prêt à tout pour que ça passe
Caresser leur chien dégueulasse
Supporter toute la Traviata
Et même regarder Thalassa.

J’étais vraiment prêt à tout. L’extrait vient de Tes parents mais effectivement j’en ai avalé des trucs que je ne n’imaginais pas faire dans la vie. Mais c’est plutôt tes amis qui sont remontés en surface. Je pense à celle qui était devenue ta meilleure amie de nos débuts. Et de son mari avec lequel je n’avais pas de super atomes crochus mais il était sympa, et on avait composé. Le plus difficile c’est que la meilleure amie avait des amants. Un en particulier. J’avais l’habitude de tes copines à amants, de comment tu les couvrais et de comment je faisais la conversation aux maris qui devenaient des amis. J’ai déjà raconté la scène dans la cuisine quand tu m’as dit que Régis t’avait dragué à son tour. Je ne m’en suis jamais remis, je crois que c’est comme ça que j’ai fini par devenir volage. Oh c’est facile de le dire ainsi et maintenant ! En tous cas, si tu as eu d’autres copines à amants, je n’en ai plus jamais rien su.