jeudi 16 juillet 2015

En slip CK dans le couloir d'un hôtel F1

Nous avions déjà conversé lors de mon passage précédent dans cette ville-centre d'un désert rural. Nous n'avions pas conclu, je ne me souviens plus très bien pourquoi, sans doute car son physique ne me correspondait pas. J'avais préféré rencontrer Louis pour une soirée de simples caresses.
Une nouvelle fois, je devais rencontrer ce jeune gars qui me recontacte régulièrement mais sa disponibilité s'est encore effondrée au dernier moment. Je n'avais pas l'intention de chercher péniblement un contact dans cette campagne sans 3G. Aussi quand il m'a proposé de le rejoindre, j'ai regardé à deux fois ses images de jeune quadragénaire à la carrure de rugbyman. Ce n'était pas vraiment mon style mais cette fois-ci son épaisseur m'a paru prometteuse. Une envie de me sentir serré par de gros bras dominés par un visage bien carré.
Quand l'espoir du jeune gars s'est définitivement évanoui, je n'ai pas hésité. Certes, je dormais loin de la ville-centre mais j'étais prêt à ces 45 minutes de routes tortueuses. Je sentais même qu'il fallait le faire.

La traversée du causse à bonne allure fut un plaisir de conduite. Je fonçais au nord-ouest mais de temps à autre une variation de cap m'azimutait sous le soleil couchant. J'aimais ces paysages très rocailleux au sortir des moissons.

Il avait une chambre dans un hôtel Formule 1, en périphérie de la ville comme il se doit. Sans vouloir faire de publicité, le nom de la marque a son importance. Je me repérais au code couleur, tel un enfant de la maternelle, pour trouver le couloir stratégique. A peine arrivai-je qu'il passait la tête dans l'embrasure de la porte, et hop, je me glissais dans l'alcove. Son physique se confirmait, moins trapu que je ne pensais, enveloppé du bas cependant sur une structure musculaire conséquente. Bref, ce n'était vraiment pas mon genre de mec, mais au moins il portait avec un peu de tenue. J'écris cela tel que je le perçois ; je ne stigmatise aucun physique. Il y a de la place pour tous. Par contre, j'avoue que je suis moins entreprenant dans ce cas. Je n'allais de toute façon pas reculer, après toute cette route.

Il a eu un côté assez amusant tout de suite : je lui plaisais, admiratif d'entrée devant mon ventre plat. Lui ne m'a pas trouvé trop maigre avec rien ou si peu à serrer. Très vite, il m'a dénudé pour voir de près ce qui allait bien convenir à son tempérament de passif. Et avant même toute action, il était déjà emballé. Ca tombait bien j'avais envie de plaire.
Je lui ai plus offert mon corps que je n'ai abusé du sien. Il faisait chaud, il était moite et ça ne convenait pas bien à sa texture. Mais il s'est tellement bien occupé de moi. Je ne vais pas raconter tout le détail de comment il a fait durer notre plaisir, ni le nombre de préservatifs dont nous avons usé. C'était une soirée 100% SSR y compris pour la suce, j'y tenais et il n'a pas pris peur comme ces fichus parisiens !

Il avait donc décidé que je serais actif, ma conformation ne me donnant guère le choix. J'ai joué le jeu à fond, mais soudain il a tourné versatile. En réalité, je n'attendais que cela. Depuis le début, depuis notre tchat en fait, j'ai pensé qu'il pouvait convenir à cette envie récurrente. Je n'ai pas regretté, j'ai senti des limites que je pourrai atteindre un jour ou l'autre avec un gars qui me conviendrait mieux. Et rien que pour ça ce fut une très belle soirée. Si je l'avais laissé faire avec nos endurances respectives nous aurions pu y passer la nuit, mais j'avais encore de la route, alors je l'ai guidé sûrement vers la lutte finale avant de l'y rejoindre.

Nous dégoulinions de sueur quand il m'a proposé d'aller prendre une douche. Je me suis dirigé vers la lumière du jour qui nous avait éclairé pendant nos ébats et que je pensais venir de la fenêtre de la salle de bains. Erreur, il s'agissait du néon du lavabo dans l'angle de la chambre. Dans un hôtel F1, il n'y a pas de salle de bains privative. C'est ainsi que je me suis retrouvé orgasmé en slip Calvin Klein, serviette à la main, dans le couloir de l'hôtel.

Je l'ai quitté un peu plus tard, il faisait nuit noire en fait... J'avais faim, je passais en centre ville m’attabler devant  une assiette de melon et jambon avant de filer à nouveau à travers le causse. Le GPS m'envoyait alors sur un itinéraire improbable encore plus tortueux qu'à l'aller. Inter rediffusait la radioscopie de Pierre Dac. Une vraiment bonne soirée.




4 commentaires:

  1. Mais quel Don Juan aventurier mixé d'un Don Casanova ;)

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    1. Ah Christophe, tu m'assassines ! Je cours sans perfidie ni cynisme .... ^^

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  2. Mais y as-tu croisé quelqu'un? ^_^

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    1. Non, mais j'aurais pu, ce n'était pas à une heure indue !

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