dimanche 3 novembre 2024
L’homme qui n’avait jamais embrassé un autre homme
Je me suis réveillé au petit matin, le sexe dur. La scène s’est rejouée dans ma tête, je la revoyais comme elle s’est passée, comme si on y était encore. On s’était regardé de côté en rejoignant la maison. La photo de visage qu’il avait partagé était conforme mais il devait être un peu plus jeune sur l’image. Ses traits semblaient plus marqués, mais c’était bien lui. Il est légèrement plus petit que moi. Une différence qui fait se baisser légèrement pour embrasser. Et lui, tendre ses lèvres. Quand j’ai posé les miennes sur les siennes, que je les ai doucement mordillées, que j’ai glissé à peine ma langue, dans des petits mouvements très doux, il a peine éloigné sa bouche pour me dire, tu sais que je n’ai jamais embrassé un homme ? Oui, je me souvenais, qu’il n’avait connu que deux étreintes avec un seul homme, que leurs lèvres ne s’étaient jamais rencontrées et qu’il lui en restait un vide, un manque, un sentiment d’inaboutissement. Je lui donnais cela peut-être trop vite. Il prenait sans donner de lui-même. Peut-être était-ce trop tôt mais il semblait aimer cela. Mes mains ont glissé sur ses côtés, il a dégrafé sa ceinture ouvert son pantalon et l’a baissé, me donnant à voir un pubis complément rasé. Dieu qu’elle était jolie cette affaire ni trop longue ni trop épaisse, circoncise et déjà bien raide qui s’offrait à ma bouche. Dieu que c’était bon de la sucer délicatement. Je me tenais à ses cuisses en béton. J’ai remonté son habit en passant par son ventre musclé pour aller jusqu’à ses tétons. Il m’a dit qu’il n’était pas sensible, j’ai pensé qu’on verrait cela une autre fois, moi aussi je croyais n’être pas sensible. Je me suis défait aussi, il m’a sucé aussi. J’avais peur qu’elle ait un goût un peu fort car j’avais détecté une odeur assez mâle mais ça allait m’a t’il dit. Puis il s’est levé et retourné. Je l’avais tout contre moi ses fesses contre mon sexe, ma main gauche sur le sien. Ma main droite s’est glissé entre ses cuisses, de mes doigts j’ai exploré doucement son petit trou légèrement ouvert. On s’est arrêté là. Nous ne devions pas aller plus loin. Faute de temps, nous avions seulement prévu une petite découverte. Je l’ai raccompagné dans la cour. Il nous reste cette belle saveur d’inachevé et de promesse. C’est cela qui me tendait au petit matin, trois jours plus tard.
2 commentaires:
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Cherchais-tu donc à le frustrer ? Tel est pris...
RépondreSupprimerNon, pas du tout ! C'était convenu à l'avance...
SupprimerMerci pour ta visite (sympa ton blog, je vais revenir !).