jeudi 24 mars 2016

Je ne pouvais pas me résoudre à ne pas le revoir

Cette soirée avec Rodolphe a largement occupé mes pensées dans le train du retour vers Paris. Nous avions été dérouté à cause de l'accident d'un TGV avec un cheval. Nous avons perdu une bonne heure. Je ne crois pas que le cheval s'en soit sorti.
J'ai envoyé un message électronique au steamer décrivant mon Rodolphe. Le patron a compris de qui il s'agissait et m'a promis de lui transmette mon adresse à la première occasion.
Quelques jours plus tard je recevais une missive de Rod.
On s'est écrit, on s'est même téléphoné vers Noël.
Mais nos routes ne se sont pas encore croisées.
Il faudrait pourtant, ce serait de belles retrouvailles.

Je me souviens de ce sentiment de solitude au début de ma vingtaine d'années et cette idée prégnante qu'il fallait rencontrer maintenant ou jamais.
Cette idée qu'après il serait trop tard pour faire ma vie avec quelqu'un. 
Et bien plus tard cet appétit des uns et des autres, ces hommes qui en quelques échanges et étreintes m'ont ouvert d'autres horizons.


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