Il est question de choses et d'autres comme toujours.
Un retour d'enfance pour une petite phrase entendue à celui de Milan qui petit à petit se rapproche.
Lundi
Je mets mon nouveau boxer Hugo Boss. Le tissu est agréable à porter mais la coupe me tombe vraiment moins bien que celle de ce slip addicted dont Pio m'avait habillé et dont la souvenir traine quelque part sur le net. Ah, Pio, te verrais-je en mars ?
Mardi
Je rentrais tard après une soirée festive. J'écoutais France Inter. Un homme lisait. J'aime les lectures radiophoniques, et les voix d'Inter sont inégalables. Je me souviens des dramatiques que ma mère écoutait déjà sur Inter. Mon oreille a été formée à cette radio et j'ai beaucoup de mal avec les autres. La seule radio généraliste où il semble y avoir des ingénieurs du son.
J’écoutais donc. J'aimais cette voix. J'entends ceci. De la même manière qu’instinctivement on ne regarde jamais le soleil en face, en général on ne regarde pas à l'intérieur de ses parents.
La phrase me projette loin en arrière. J'ai le sentiment d'avoir justement commencé à regarder très tôt, surtout chez mon père. Peut-être me suis-je brûlé les yeux. Est-ce que c'est l'explication de mon long repli ? Est-ce la réalité ? N'ai-je pas travesti ensuite ? Pourtant je suis certain d'avoir toujours eu ou alors très tôt cette peur de lui, physiquement, et cette réserve corporelle qui a souvent frisé le dégoût.
Mercredi noir
Jeudi
J'ai glané ce beau gosse complètement par hasard, j'avais tapé "compteur homme nu" et j’espérais trouver un homme nu un compteur à la main pour mon billet de jeudi soir. Celui-ci me fascine.
Vendredi
Jour de voiture et donc re-Inter. Je me régale avec François Morel, les connards et les crétins. Serge July, juste avant était très intéressant. Dès le XVIIIe siècle les médias ne savaient pas faire la différence entre un accident de bicyclette (sic) et un évènement majeur. Rien de nouveau donc finalement.
Magie de l'après-midi. Je reçois une bulle avec un M dedans. C'est le code sms de Milan. Je suis encore en réunion mais je renvoie ma bulle avec un E. Il me tarde d'en finir et une fois dans la rue, je l'appelle. Des mois que je n'avais entendu sa voix gasconne toute chaude. On parle un moment. Toujours du même sujet tu sais.
Cette envie qui le taraude et qui me prend là où tu sais.
Cette connivence qui nous unit.
Je l'espère.
Bientôt peut-être...
Après l'appel on textote un bon bout de temps.
Qui sait même, peut-être la semaine prochaine ?
Bon dimanche, bien au chaud.
Complètement d'accord avec toi pour France Inter. Le naturel des voix y est inégalé ailleurs. C'est d'ailleurs la seule station que j'écoute sans jamais me lasser.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton compteur. Il donne envie de compter, recompter et compter encore...
Du coup je reviens le voir, mais qu'il est beau, je ne m'en lasse pas...
SupprimerJ'ai cru un instant que tu faisais référence à autre chose et que tu avais trouvé la chose ; j'étais un peu surpris du commentaire :)
**les voix de la radio! celle de Fabrice Drouel me fait quelquechose!!! ainsi que Augustin Trapenard (quel nom? tout un programme) à 9h...en général, je bosse à cette heure là, donc j'écoute rarement, mais je suis charmé....moi aussi, j'ai été nourri à France Inter. EN revanche, se méfier des voix...j'ai des histoires de voix au tel, qui ne correspondent pas au physique imaginé!
RépondreSupprimerRomain
** et ce compteur? sublime oui....où l'as tu trouvé?