mardi 8 mai 2018

Trop bon ce garçon !

Hier Thomas Legrand rediffusait dans ses Bobinos sur Inter un entretien avec Giscard lors d'une visite de l’Élysée. Pour "ressentir l'opinion", il disait s'appuyer non sur les intermédiaires, comme son entourage ou les médias, mais sur ses intuitions personnelles. Ça laisse rêveur..
Je me suis penché sur la généalogie d'Emmanuel Macron. Drôle d'idée. Je me demandais simplement dans quel milieu il avait déniché cette formule qui consiste à qualifier une femme de délicieuse.
Avec ses parents médecins, avec ses grands-parents issus de territoires ruraux ? Je l'aurais bien entendu dans la bouche de Giscard. Mais aujourd'hui, qui dit encore un truc pareil ?
Évidemment traduit littéralement en anglais et adressé au premier ministre australien s’agissant de sa femme, cela ne pouvait que faire pisser de rire.
Ça m'a rappelé un dessin de Kiraz, ou de Jacques Faizant, que je ne saurais retrouver, dans Jours de France, ce torchon de luxe que dirigeait Marcel Dassault et qu'on trouvait autrefois dans les cabinets médicaux. A-t-il la même référence que moi ? Commença-t-il à apprendre le monde dans les salles d'attente de ses parents ?
Ce qui m’inquiète le plus, finalement, c'est comment il nous voit.
Ah, on n'avait pas besoin de ça pour s'interroger ?


PS : je décris le dessin : une parisienne longiligne dans une robe de soirée, avec un grand décolleté très proéminent, un monsieur bien habillé s'avance et lui fait le baise-main sur ... le sein droit. Plutôt Kiraz.


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