J'en fais peut-être un peu trop

La semaine est finie et je suis complètement à plat. Il est possible que j'ai attrapé un virus grippal. J'en saurai mieux demain au réveil. Pour le moment je sirote un bon whisky qui va peut-être éliminer ces microbes. J'aimerais retourner aux sommets de la glisse. On verra si je suis en état.
En attendant, je n'ai pas assez dormi ces derniers jours et la nuit avec le nouveau Steve n'a rien arrangé. Il aurait fallu que je puisse le recevoir plus tôt mais les évènements se sont enchainés. Un collègue m'a accompagné dans ce déplacement, je n'ai pu éviter qu'on dorme dans le même hôtel et qu'on mange ensemble... Heureusement nous n'avions pas la chambre au même étage. Steve m'a rejoint plus tard. Notre étreinte a duré jusqu'à minuit passé pour reprendre vers cinq heures du matin. A six il s'échappait et je me mettais a préparer la réunion du jour.
Est-ce bien raisonnable ?
Il m'a manqué de parler.
On aurait pu.
Mais on s'est embarqué dans un radeau de braise.
Je me rends compte que je n'ai plus envie d'autre fois comme ça.
Pour ça je peux aller au sauna.
C'est là que je touche la limite d'un régulier à l'hôtel.
Ce serait si agréable de le retrouver dans son chez lui, de prendre un verre tranquillement au salon puis de glisser vers la chambre. Comme avec Pio ou Matthieu.
Mais il ne peut recevoir avec sa petite famille qui croit qu'il s'échappe pour retrouver une femme.
Drôle de vie quand même.
Dommage.