Un autre jour, je m'arrête à ce même endroit pour une envie pressante et, tant qu'à faire, une énième vérification. Une autre voiture est garée. Un homme est assis au volant. Je vais tranquillement aux toilettes. J'utilise toujours les urinoirs et pas les cabines. Pendant que je me lave les mains le gars de la voiture passe avec un coup d'œil furtif et rentre dans la cabine du fond. Je n'entends pas fermer la porte. Effectivement, quand j'ai fini de me sécher, je zieute et je constate que la porte est entrouverte. Je m'approche et le gars me fais signe d'entrer.
J'y vais, il referme et se tourne vers moi. Putain, je suis sûr de le connaître ! On s'est déjà vu 3-4 fois, c'est le directeur de.... Je ne suis pas certain mais quasi. Je m'appuie contre le mur. Je me laisse faire.
J'aime le contact, ses mains qui parcourent mon corps puis très vite dégrafent mon pantalon, sa bouche qui trouve la mienne, son léger goût de fumeur.
Il trouve ma queue et je vais chercher la sienne. Son sexe est très beau, mon premier circoncis, une sculpture antique au gland fort bien découpé. J'ouvre sa chemise, j'aime son ventre mat, son torse aux jolies pointes serrées et la légère toison châtain. Il s'est penché pour avaler mon cœur de désir, de son épaule j'ai une belle vue sur les rondeurs que je découvre en faisant glisser son pantalon. Il est vraiment sculpté et ses fesses blanches me donnent des envies de lit. Mes mains glissent dans sa vallée intime.
Je suis un peu tétanisé par cette curieuse situation. Nous ne parlons pas. Est-ce lui ? M'a t-il reconnu ?
La suite est une série d'étreintes, il me plaque contre le mur et me dévore de ses lèvres, sur mon buste, mon cou, mon visage. J'aime sa force douce. Nos bouches vont de nos corps à nos sexes. Je reviens sur ton torse qui me plait beaucoup.
C'est intense et si bon. Le plaisir nous saisit à tour de rôle, il m'y emmène longuement de sa main. Je me retiens de crier, juste quelques notes m'échappent.
Il me donne de quoi m'essuyer, on se rajuste et puis il s'en va dans un sourire.
Quand je sors à mon tour, sa voiture n'est plus sur le parking.
Je repars étourdi de ces instants et de leurs éventuelles conséquences.
Il va me falloir un moment pour me remettre de ces émotions. Le lendemain au réveil, j'y pense encore, toujours très excité et encore quand je raconte ça par mél à Romain.
En rentrant, j'ai recherché sa photo sur internet, pas de doutes c'était bien lui !
Je ne sais pas, mais ça m'étonnerait qu'il ne m'ait pas remis, on a déjà discuté, tout dépend s'il est physionomiste, j'interprète son sourire comme une reconnaissance.
C'était en octobre dernier. Je n'ai plus froid aux yeux, mais parfois c'est risqué, surtout à deux lieues de chez moi.
Romain me demande ce que je ferai quand je le reverrai dans un contexte professionnel.
Eh bien, je lui donnerai un grand sourire entendu et nous prendrons peut-être un rendez vous discret.
Pour le moment, je ne l'ai pas revu.
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