Adolescent, j'avais reporté sur ma carte de lycéen ces mots extraits du dernier disque de Jacques Brel "mourir cela n'est rien, mourir la belle affaire, mais vieillir oh vieillir !". Certaines de mes amies projetaient de ne pas dépasser la trentaine ; je serais curieux de savoir ce qu'elle sont devenues. Je m'étais bien fait à l'idée de vieillir avec ces cheveux blancs si tôt arrivés, le doute était cependant venu et je le dissipe facilement aujourd'hui.
Lucien fait partie de ces personnes qui peuvent qualifier leur vie passée de dissolue quand ils trouvent enfin un équilibre dans une vie normée avec des côtés conservateurs. Ses cheveux longs était devenus si peu rebelles, sa barbe de rabin et ses vêtements policés lui donnait un air si rangé et classique, ses prises de position étaient devenues si tièdes voire réactionnaires que je reconnaissais mal le beau garçon qui m'avait initié. Je n'en gardais pas moins une immense affection pour lui.
A contrario, Pio un peu plus âgé me paraissait avoir pris un bain de jouvence. Ça tombait bien, c'est avec Pio que j'avais repris langue...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Tes commentaires sont bienvenus. Mais ceci est mon blog et je me réserve la possibilité de supprimer tout commentaire déplacé, inapproprié, hors sujet et/ou signé uvdp, ou encore tout commentaire anonyme ou signé d’un pseudo qui n’en est pas un comme par exemple uvdp. Les commentaires truffés de liens explicites et non interactifs ne seront vraisemblablement pas conservés.