lundi 12 octobre 2015

Devine qui vient sucer ce soir...

"Tu peux passer des nuits entières avec un mec, lui sucer la bite, lui lécher les couilles ou lui prendre le cul autant de fois que tu veux, tu ne le connaitras pas vraiment tant que tu ne seras pas allé chez lui."
Virgile qui n'avait pas publié depuis un an dans son blog "les priapiques" commence ainsi  son dernier post dont la chute est réjouissante.

Personnellement, j'aime beaucoup qu'on me reçoive.
Virgile me fait tourner les souvenirs...

J'ai rarement été déçu, tout au plus peu enthousiasmé par un intérieur. Ce fut le cas de ce coiffeur parisien, l'une des premières fois que j'ai été reçu pour un plan. Mais je ne fus pas plus emballé par l'hôte à dire vrai et à tous les sens du terme.

L'appartement de Steve était très agréable et fonctionnel. J'y aimais la chambre donnant sur une rue passagère, et bien animée. Et le balcon à l'opposé qui ouvrait en belle vue sur ce plateau d'où je sors en partie. J'utilise l'imparfait, ce fut une action qui dura l'espace d'un bel instant. Je n'oublierai jamais son corps accueillant, son torse rocailleux à l'herbe rase et dru qui me ravit. Nous serons désormais au passé simple. A mon dernier passage au pays taiseux, je me manifestai mais Steve ne me répondit pas. C'est ainsi, je ne pouvais cheminer avec lui comme il aurait peut-être été tenté.

Parmi les lieux, où j'aime à revenir, il y a bien sûr le petit deux pièces cuisine de Pio et son rituel. Nous mangeons sur la table du salon. Entre deux tartines de pâté de campagne arrosé d'un vin rouge occitan, nous nous effeuillons sur le canapé. Nous rions comme des adolescents quand il me fait essayer ses slips les plus sexys, avant de finir dans son pieu.

Et ce petit appartement au décor vintage ! Je m'étais quasiment couvert de ridicule en n'appréciant guère ces étagères de travers dont c'était le style et non un affaissement de leur formica ! L'homme auquel je m'étais offert en deux deux, dont je n'étais pas le genre et réciproquement, était sidéré.

Je pense aussi à ce grand salon en balcon face à la rivière. un livre d'enluminures était grand ouvert sur la table basse mais seulement comme décoration car l'homme qui me recevait ne l'avait pas lu. Peut-être n'allait-il jamais au fond des choses, c'était ce soir où nous nous étions seulement caressés.

Je pourrais aussi parler de Steve d'ailleurs, le baroudeur qui m'a reçu dans sa camionnette au milieu des vignes. Je crois que c'était vraiment lui ça. Un moment inoubliable...  

Je garde le meilleur pour la fin. Ils sont aussi beaux l'un que l'autre, assortis l'un à l'autre. Celui qui a créé cet appartement le connaissait parfaitement, ce qui explique un tel résultat. J'ai rarement eu ce sentiment d'être accueilli, lui m'offrait son sourire, le lieu me tendait ses bras. Je ne sais si j'y reviendrai un jour mais j'aurais pu vivre en un tel endroit. Je pense souvent à Matthieu dans son duplex clair et lumineux, largement ouvert sur l'extérieur dans le grand espace de vie et si secret dans ce coin nuit en grenier, où il m'a gardé par deux fois.




3 commentaires:

  1. Tu es le bienvenu à la maison, tu le sais!! et mo,i j'avais apprécié de decouvrir ce morceau de chez toi.
    Romain

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    1. J'espère bien venir un jour découvrir tes intérieurs !

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    2. you are warmly and deeply welcome!!

      Romain

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