samedi 29 juin 2019

Le mystère de mon cul (1)

Avec un titre pareil, je vais faire un score d'enfer, non ? J'aurais pu choisi aussi "il est grand le mystère de ...". Avec la tonalité.
J'ai déjà parlé de cela une fois, mais je ne retrouve pas le billet. J'ai toujours été impressionné par Quentin Mallet qui savait - à l'imparfait car il a pris sa retraite - faire facilement référence à un billet ancien. Moi, j'arrive à me souvenir que j'ai parlé de quelque chose, mais pas toujours à retrouver le post. Il devait avoir un truc le beau Quentin, un procédé, une indexation peut être, à la hauteur de son savoir naturaliste sur les hommes, naturaliste au sens d’Émile Zola.
Mais je voulais te parler d'autre chose...
Cette après-midi de la semaine dernière que j'ai finie à la Arthur Montignac.

jeudi 20 juin 2019

Chicos ibéricos

Sa stature, ses cheveux, sa chemise. C’est cela qui m’a attiré au premier abord. Et sa voix grave ibérique. Il disait « lo mas possible.... ». Je me suis reculé, j’ai vérifié que le son de mon téléphone était coupé, puis j’ai pris la photo. Je l’aurais cru mais de près, le motif de la chemise n’était pas floral. Il parlait avec son collègue ou ami avec une totale indifférence vis-à-vis de la pression humaine sur le quai du RER.

mercredi 19 juin 2019

C’était bien parti !

C’était bien parti. Pour une fois la loi de l’offre et de la demande fonctionnait à plein tube. Une promesse de rencontre avec Yann, un sympathique papa quadragénaire, était en passe de se concrétiser même si ma disponibilité était tardive car j’avais un dîner. Chris, un quinqua affûté rencontre quelques mois plutôt, avait posé aussi une option. En attendant, je devais assister à ce dîner où j’étais arrivé en retard. Je m’étais retrouvé mal placé eu égard aux affaires que j’avais à traiter mais les collègues étaient sympathiques et ma position en bout de table contre le mur était très pratique pour consulter régulièrement mes messages. Elle me sauva la mise. Yann n’arrêtait pas de m’envoyer des sms qui cherchaient à cerner notre rencontre. Jusqu’au moment où, contre toute attente, il m’envoya une photo de sa queue.

mardi 18 juin 2019

La première mort de Dylan

Je tourne la clé de contact - oui, je n'ai pas encore une targette de démarrage. Je n'ai pas écouté la radio de la journée. Je presse le bouton. France info me parle, mais c'est 20:01, je vais pourvoir écouter le journal d'Inter. J'effleure l'écran tactile. Étonnement, j'entends Just like a woman. J'écoute le son pur. Je descends la rue tranquillement. Une estafette me klaxonne car je ne me suis pas serré assez. Dylan chante toujours. C'est bizarre, je m'attendais à ce que la voix du journaliste prenne le dessus. Et soudain je comprends. La musique classique à la radio égale deuil national. Mais là c'est Dylan. Les larmes aux yeux me montent. C'est une évidence. Dylan est mort. Un film défile sur mon pare-brise. Il y a des bribes d'enfance et bien sûr Joan Baez. Ils n'ont rien trouvé de mieux que de passer Just like a woman en entier. She takes just like a woman, yes, she does. She makes love just like a woman, yes, she does. And she aches just like a woman. But she breaks just like a little girl. Je ne sais pas si j'aurais choisi ce morceau mais je trouve le symbole pas mal. L'ambiance pèse dans la voiture. Je me sens seul avec moi-même. dans la rue les gens marchent comme si de rien n'était, seulement écrasé par les prémisses de la canicule.

lundi 17 juin 2019

Ma journée philo

Damned ! Rien écrit depuis le 1er juin... Et pourtant, tout ce que je voulais te dire. Tout ce qui m'est arrivé. Mais juin est sans doute le mois le plus terrible de l'année, en matière de pressions diverses.
Parmi les choses qui m'ont secoué ces dernières semaines, il eut cette soirée au Steamer de Nantes, mais je t'en parlerai plus tard, et la disparition de Michel Serres. J'ai toujours eu du mal à penser qu'il était philosophe. J'en ai trop bavé en terminale avec ces prises de tête conceptuelles mémorables, tout ce Kant dira-t-on existentiel, et ce temps passé à tirer Descartes. Et plus tard, les délires télévisuels BHL et Michel Onfray. Tout ça pour ça ?

samedi 1 juin 2019

Planifier ses plans ?

Ça fait quinze jours que je suis à fond pour répondre à un appel d'offre. Je travaille comme un malade. Certains de mes collègues m'ont complètement plombé avec quelques égarements inutiles. La conséquence ne se fait pas attendre, je vais devoir aussi rattraper le retard pendant le week-end. Les joies du chef de projet. Je me retrouve le dimanche soir en tête à tête avec une plateforme de téléchargement. Clics sur clics. Copier-coller en chaine. J'ai ouvert une autre plateforme en parallèle sur mon téléphone. Évidemment, il doit y avoir un grand frère quelque part pour faire le lien. Je pense que je suis grillé pour devenir un homme public. Avec toutes ces traces, que j'ai laissées sur le net, imagine la réputation qu'on me ferait. Mais je n'ai pas d'ambition autre que celle d'oublier ce temps qui passe avec un garçon sympathique. J'espère avoir fini avant minuit. Mais c'est incroyable comment dans une ville de plusieurs centaines de millier d'habitants, il est si difficile de trouver l'âme sœur. Je crois l'avoir identifiée cependant.