mercredi 24 mai 2023

L’éveil de mes sens (Ludwig for ever)

J’ai déjà raconté dans ce blog à deux reprises comment le film sublime de Visconti me fit voir le monde autrement me révélant l’attirance des hommes. Le garçon idéal eut dès lors le visage d’Helmut Berger et le regard de Louis de Bavière, pour moi qui n’avait tant aimé de l’enfance que les histoires de châteaux moyenâgeux et de preux chevaliers.

mardi 9 mai 2023

Enjoy your flight

Combien de fois me suis-je dit que jamais plus je ne prendrai l’avion ? Après la crise sanitaire, je mis plus de deux ans avant de recommencer. Je m’étais juré d’arrêter. Je n'allais plus prendre que le train. Las, les prix sont ce qu’ils restent et payer si cher pour voyager si longtemps n’est pas donné à tous quand il coûte trois fois rien de faire un saut rapide.

samedi 6 mai 2023

Carnet de voyage #12 tristesse

L’expression des visages, le regard, la moue des lèvres, autant de traits qui nous rappellent à tout moment avec Jaurès qu’il n’y a qu’un genre humain.

vendredi 5 mai 2023

La révolution de l’oeillet

L’oeillet grenat et l’œillet rose
À l’heure où le baiser se prend
Parfument la main que je pose
Sur mon amour dont l’œil est grand.

Louise de Vilmorin

mercredi 26 avril 2023

Avec éloquence certes…

Le phénomène du moment c’est la jeune étudiante qui s’est fait Elisabeth Borne à Matignon avec éloquence. J’avoue que je fus impressionné mais qu’en même temps quelque chose m’avait un peu gêné, du registre de l’indéfinissable car l’apparence prime tant sur le fond. C’est bien cela que les médias ont relayé à tour de bras. Et tous autant que nous sommes en étions à boire du petit lait après s’être enquillé ce sacré suppo quand nous en étions à l’article du 49-3.

mardi 25 avril 2023

Inclusion

Je suis passé devant les Molières. Elles en étaient au Molière de la meilleure actrice dans un second rôle. J’ai écouté la liste des nommées. J’ai été troublé car il n’y avait que des femmes. J’ai eu l’impression d’avoir progressé dans mes réflexes d’éducation hétéronormative et genrée. J’ai décidé de boycotter le reste. 

mardi 18 avril 2023

Glanes #56 Allez, plus que 100 jours…

Tu as cent doutes remarqué que je centre très rarement les images de ce blog. Non, ne me signale pas une faute d'orthographe. Si tu regardes un peu le petit écran, possiblement sur un gigantesque écran plasma, tu as nécessairement vu passer, à moins que tu ne sois scotché sur Cnews, Ludovic Gigogne, journaliste à l'Opinion, parler de son ouvrage Les sans jours, ces "jours sans, où [Il] a perdu la main et peut-être laissé échapper à jamais son destin".

samedi 15 avril 2023

Séries #5 Pio

Je relis plus de belles histoires que je n’en écris désormais. Ce blog tient bien l’un de ses rôles, le principal peut-être si j’en juge les statistiques, maintenant que Google a verrouillé l’accès aux textes sensibles illustrés. De temps à autre, je le relis donc, je retrouve mes instants volés, quand je naviguais sans arrêt entre Paris et le Midi, avec parfois des chemins transversaux. Récemment je retrouvai la relation de mes émois avec Pio qui m’initia à bien choses, des saunas et aux profondeurs de l’amour entre hommes. Je réalisai à quel point je fus amoureux de lui. Je crois qu’il le compris et nous en préserva, comme je tentai moi-même de le faire avec mes propres amoureux.

jeudi 23 mars 2023

La paume de la discorde

Le point de départ est là.  Les 17 et 20 juin 1789, dans la salle du jeu de paume, un moment qui se concrétise par le serment de délégués pour le plupart issus du Tiers-état qui se constituent en Assemblée nationale. Ce jour-là, les délégués abandonnent le mandat impératif que chacun tire du peuple, assemblé en sa paroisse, et sur lequel il a des comptes à rendre, et s’assoient sur les cahiers de doléances. L’Assemblée nationale ainsi constituée se donne son propre mandat qui conduira à l’avènement de la République. Le malentendu originel, d’aucuns diraient le péché.

Les égarés

J’ai passé quelques jours avec un antivax. Heureusement que c’est une vieille amie que j’aime beaucoup car râler autant et contre tout m’aurait épuisé sinon, bien que je puisse moi-même être critique sur nombre de sujets. Le summum a donc été atteint par ce gouvernement qui obligea à des injections dans nos muscles. Je n’arrive pas à complètement cerner si le pire était l’injection ou son caractère obligatoire.