tag:blogger.com,1999:blog-50629090059662469842024-03-14T20:36:26.325+01:00J'arrive où...estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.comBlogger843125truetag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-15024400826874291692024-03-07T19:11:00.003+01:002024-03-07T19:11:19.745+01:00Ah, si j’avais un compte X !<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJy5Hp3QDxojPcrtvaSwKCRf0e1tPjer0nBv9miKGNhK631GfQM_9lgnzJvGQFsy6L-TLSSwMpI1_KR7LqfefDD3NHWT6L6NDzTVFhi2cuRu_0kHeDghiFR5Pb5kS3tTYxrD5m4j70YPP9kj65iEzJuXGEJMvR9MrZzgYlK8Ci5Hmcw49JqSDZUicoHVlP/s861/3D30FF11-F769-4D5A-8C76-9961746B6DE0.png" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="738" data-original-width="861" height="274" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJy5Hp3QDxojPcrtvaSwKCRf0e1tPjer0nBv9miKGNhK631GfQM_9lgnzJvGQFsy6L-TLSSwMpI1_KR7LqfefDD3NHWT6L6NDzTVFhi2cuRu_0kHeDghiFR5Pb5kS3tTYxrD5m4j70YPP9kj65iEzJuXGEJMvR9MrZzgYlK8Ci5Hmcw49JqSDZUicoHVlP/s320/3D30FF11-F769-4D5A-8C76-9961746B6DE0.png" width="320" /></a></div>Matoo nous fait une rétrospective sur <a href="https://blog.matoo.net/2024/03/04/coronavicissitudes/" target="_blank">son écriture bloguesque</a> et la restitue dans l’épopée des blogs. Cela confirme s’il en était besoin que je suis arrivé à la fin de la période faste. Je suivais des blogs depuis quelque temps, assidu notamment du blog d’Oh où je participais au flot des commentaires, jusqu’à ce qu'un évènement nous rapproche. En parallèle des commentaires, nous commençâmes à échanger par messagerie. Il m’invitait à me jeter à l’eau et alla jusqu’à publier un de mes textes avant d'arriver à me convaincre. <span><a name='more'></a></span>Assez vite j’avais créé un compte Facebook associé où un petit utilitaire, disparu depuis, permettait de publier automatiquement les billets de blog sur le compte. Ce fut ma seule ouverture aux réseaux dits sociaux. Je finis par perdre mon compte à force d’attaque de trolls, qui ne supportaient pas mes soutiens à des démarches antifascistes et antiracistes, et de réprimandes sur le choix de photos à caractère soit disant trop sexuel. J’ai passé l’éponge faute de ne pouvoir justifier de l’identité d’Etienne Maurice. Ce compte drainait quelques utilisateurs et participait à leur renouvellement. J’y avais des amis sympathiques perdus de vue depuis. Je n’ai pas passé le cap de l'ouverture d'un compte tweeter où j’aurais peut-être pu rayonner largement. Vois par exemple mon billet qui voulait <a href="https://estefou.blogspot.com/2024/01/je-vais-te-faire-aimer-le-train.html" target="_blank">te faire aimer le train</a> comparé à <a href="https://twitter.com/huguesdelamure/status/1764694715998331164">ce tweet</a> sur ces « contrôleurs qui ont le don de vous faire détester le train :) » qui a fait plus de 10 millions de vue, 42.700 j’aime et 1.500 partages. Tweet auquel un directeur de la SNCF a daigné répondre (mais je me satisfais du commentaire de Matoo qui vaut bien à mon échelle tous les directeurs de la SNCF). Je vois au passage que je partage une chose avec Hugues du Tweet, celle de trouver les contrôleurs charmants (voir <a href="https://www.ladepeche.fr/2024/03/05/deux-cow-boys-qui-se-croient-au-far-west-il-echange-sa-place-avec-un-autre-voyageur-dans-un-tgv-et-ecope-de-270-euros-damende-11806608.php">ici </a>le détail de « l’info » dans ce qui fut un grand journal). Nous sommes au moins deux.estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-28297575707475064702024-03-02T21:09:00.003+01:002024-03-02T21:09:30.696+01:00Séries #6 le joli garçon<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh07yHtSbYF1WgNgUCFOAApAJG8fV-0GHDV_QmKA76ISFLx6VLr7D2WPR7v759ZFdnCVNQxAbf89BLnUiv9iYejCg0F1ANVJDGCsrtP_sMimMKpnibXpb6G5fdyDCMqP-UKP7xU9avyHgAunXP1VGSJUaQUzruSAHuzb-ELjH_J37uPaVQ31Qm4h9-QkY1-/s700/97f3e47aabcc4279528245a7849271e2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le Scorpion : BD de Marini et Desberg" border="0" data-original-height="700" data-original-width="524" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh07yHtSbYF1WgNgUCFOAApAJG8fV-0GHDV_QmKA76ISFLx6VLr7D2WPR7v759ZFdnCVNQxAbf89BLnUiv9iYejCg0F1ANVJDGCsrtP_sMimMKpnibXpb6G5fdyDCMqP-UKP7xU9avyHgAunXP1VGSJUaQUzruSAHuzb-ELjH_J37uPaVQ31Qm4h9-QkY1-/w240-h320/97f3e47aabcc4279528245a7849271e2.jpg" title="Le Scorpion : BD de Marini et Desberg" width="240" /></a></div>En recherchant dans les févriers bissextiles j’ai relu la relation de la rencontre en 2016 avec ce garçon si troublant. Il m’en reste quelques doux souvenirs, de ceux qui m’éloignent des jeunes hommes par cette peur de se perdre, comme ces deux que j’éconduisais ces derniers jours sur un site de rencontre au prétexte que je préfère les hommes plus mûrs. <span><a name='more'></a></span>Nous nous étions retrouvé sur la place de la ville où j'allais souvent, c'était <a href="https://estefou.blogspot.com/2016/02/le-joli-garcon-brun.html" target="_blank">un joli garçon brun</a>. Je fus frappé par la sensualité de nos échanges et par sa prévenance de<a href="https://estefou.blogspot.com/2016/02/le-joli-garcon-attentif.htm" target="_blank"> joli garçon attentif</a>. Et c'était bien cela qui m'avait attiré vers lui, il transparaissait dès les premiers échanges que ce serait <a href="https://estefou.blogspot.com/2016/02/le-joli-garcon-aux-calins.html" target="_blank">un joli garçons aux câlins</a>. Après ces beaux moments, j'étais resté en suspens, je ne lui avais pas dit à quel point ils étaient beaux et émouvants, il avait été sensible à mon silence et je compris un peu tard que c'était aussi <a href="https://estefou.blogspot.com/2016/02/le-joli-garcon-venimeux.html" target="_blank">un joli garçon venimeux</a>...<br /><p></p><p><br /></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-72033877573309927652024-02-29T10:43:00.000+01:002024-02-29T10:43:07.069+01:00La phrase<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyVqIK8tQs0-ulkhB24t8Iq4LReBZHHzDlpK7kAHJ9isyW6-zQwji_O4HnZEGMGpcR-T1FmEZB_6IbWdID4fVen4gEqYY1SH9Bei1UWEzN0lYiEjBjM8yLC6zRrcztrjID7dcFjnGckT8GXqnPAtn2-5J2a0l31FiegnfKYTDbj7GTQ1R_5-wF_k1HIlBk/s1000/flat,750x,075,f-pad,750x1000,f8f8f8.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="750" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyVqIK8tQs0-ulkhB24t8Iq4LReBZHHzDlpK7kAHJ9isyW6-zQwji_O4HnZEGMGpcR-T1FmEZB_6IbWdID4fVen4gEqYY1SH9Bei1UWEzN0lYiEjBjM8yLC6zRrcztrjID7dcFjnGckT8GXqnPAtn2-5J2a0l31FiegnfKYTDbj7GTQ1R_5-wF_k1HIlBk/s320/flat,750x,075,f-pad,750x1000,f8f8f8.jpg" width="240" /></a></div>Je n'avais jamais écrit un 29 février. Je sais bien que cette phase peut paraître assez débile mais je suis sensible à des petites choses comme celle-ci que je peux noter dans mon livre secret sans qu'on me regarde bizarrement ou que j'entende comme un jour dans mon enfance s'échapper une phrase du style "<i>quand je pense qu'on le dit si intelligent</i>" parce que j'avais fait un commentaire incongru pour le commun des adultes. <span><a name='more'></a></span>J'avais été cependant un peu rassuré car les autres enfants semblaient m'avoir compris. Par contre, la phrase m'est restée comme un révélateur qui se passait dans ma tête quelque chose d'inhabituel ou à tout le moins de différent pour mon cercle familial et qu'il se chuchotait des choses. La parole des enfants étais si cantonnée que je n'en avait rien dit ni osé questionner ma père ou mon mère. La phrase s'est posée par là comme cette pierre sur mon bureau qui m'accompagne depuis des années, que je regarde de temps en temps et qui par moment me livre des flots de souvenirs de où et comment je l'ai extraite de la roche, de qui m'accompagnait ce jour-là, du soleil qui faisait, des fleurs qui poussaient sous les chênes noirs. J'ai mis des années à comprendre cette phrase, trop pour que je puisse comprendre qui m'avait transmis cette sorte de pierre bizarre autour de laquelle s'était construite ma vie.<p></p><p>Je n'avais jamais écrit un 29 février. Je n'étais pas du tout parti pour écrire ceci, pour parler de ça. Une autre idée m'était venue. Ce n'est sans doute pas anodin si c'est soudain monté comme une sorte de sève, en ce dernier jour si rare de février, ce mois dont les dates s'égrainent en chapelet de souvenirs, après avoir tourné la dernière page d'un roman qui m'avait ému aux larmes car d'une certaine manière il libérait la charge émotionnelle accumulée depuis des générations. <br /></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-2731460129357096372024-02-27T10:57:00.001+01:002024-02-27T10:57:52.058+01:00Ce silence glacial<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVWURJLa3O8z7qCZR7oWHdymUhsG5m269HJBSJhE0oRUVtalfJBS2IeuW0LSflEVTc76-B7uElBlY4-NIspF99tWE-nTNN4nG4VspOnWgbSzZF6Bsqqu2VOzsQnpxCW4cJCul-dC78ozrEhLHrxh1Lv3t-3lCSqnO7JB2YSaTt6QfsS5IYiSrVbg7z2eIa/s693/img.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Strawberry Theatre Workshop - Photo: John Ulman" border="0" data-original-height="693" data-original-width="465" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVWURJLa3O8z7qCZR7oWHdymUhsG5m269HJBSJhE0oRUVtalfJBS2IeuW0LSflEVTc76-B7uElBlY4-NIspF99tWE-nTNN4nG4VspOnWgbSzZF6Bsqqu2VOzsQnpxCW4cJCul-dC78ozrEhLHrxh1Lv3t-3lCSqnO7JB2YSaTt6QfsS5IYiSrVbg7z2eIa/w215-h320/img.jpg" title="Strawberry Theatre Workshop - Photo: John Ulman" width="215" /></a></div>C'était il y a plus de trente ans. La pièce de théâtre s'achevait dans un silence glacial. Vers la fin, des hommes en pardessus brun coiffés d'un borsalino avaient commencé à s'infiltrer dans les allées. Un puis deux, puis de plus en plus. Au début nous n'avions rien remarqué. Mais l'ambiance devenait pesante, des têtes ont regardé à droite, à gauche, nous avons fait de même. A la fin, les allées étaient pleines de ces hommes sinistres.<span><a name='more'></a></span> Ces images me reviennent de plus en plus, quand je vois des séquences extraites de Cnews (voir aussi <a href="https://blog.matoo.net/2024/02/26/il-faut-supprimer-cnews/">le dernier post de Matoo</a>), quand j'aperçois Jardan Bordello arpenter les allées du salon de l'agriculture, quand j'entends nier les résultats de la recherche scientifique, quand je lis toutes ces post-vérités.<br /><p></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-25668245534329487862024-02-26T19:34:00.001+01:002024-02-26T19:34:03.810+01:00Veni, lego, scripsi (vel non)<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSgunw728_ZSBPCAR7zWmXaY4qq2tWyorg5PuM_0N5-NoWcyIVTLum5FRBm0sgZdZNxfMDTohp_PuBs196467R-DaBL8L2cSKK1d3bo7db27bz6HYlNACIPyQE0BsMV9qYh1zwcI_Ufo7KNaiQSsXmrMtFp1e_1-LJb4LuvwC_AnjSqHieyuhyoHVgAV_A/s612/istockphoto-499360757-612x612.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="430" data-original-width="612" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSgunw728_ZSBPCAR7zWmXaY4qq2tWyorg5PuM_0N5-NoWcyIVTLum5FRBm0sgZdZNxfMDTohp_PuBs196467R-DaBL8L2cSKK1d3bo7db27bz6HYlNACIPyQE0BsMV9qYh1zwcI_Ufo7KNaiQSsXmrMtFp1e_1-LJb4LuvwC_AnjSqHieyuhyoHVgAV_A/s320/istockphoto-499360757-612x612.jpg" width="320" /></a></div>Comme <a href="https://blog.matoo.net/2024/02/08/ma-vie-en-repondeur-en-1999/" target="_blank">Matoo</a> je tiens ce blog avant tout pour moi, comme un journal intime où j'aime à revenir lire mes écrits. Mais je ne boude pas non plus le plaisir d’être lu et à l’occasion d’interagir via les commentaires. Février était déjà bien avancé, j’avais peu publié et pour autant les stats de lecture se mirent à grimper. Évidemment dans ces cas, on soupçonne les robots plutôt que les personnes physiques, d’autant que l'on voit s'accentuer le hiatus entre le total global de pages lues et la somme du total de chaque billet lu. Sachant que je ne peux me fier qu’aux données de Blogger ayant été incapable de paramétrer Google analytics lors du changement de version à l’été dernier. Ma petite fierté de geekounet en a pris un coup mais si tu veux m’aider ce sera avec plaisir. <span><a name='more'></a></span>Bref, ça m’agaçait un peu de voir passer tous ces lecteurs roboïdes dotés d’un mot de passe pour accéder à mon contenu sensible. J’ai voulu en avoir le cœur net et j’ai fait <a href="https://estefou.blogspot.com/2024/02/a-toi-de-jouer.html" target="_blank">ce petit billet</a> que j’ai cru assez ludique pour réveiller mon cercle de lecteur de chair et de sang. Bien m’en a pris et je te confirme que je suis principalement lu par intelligence artificielle. Merci à udvp (bien qu'il n'ait pas caché sa déception), Michel et Arthur qui se sont <a href="https://estefou.blogspot.com/2024/02/carnet-de-voyage-16-de-lart-du-dessin.html" target="_blank">fendus d’un commentaire</a>, merci aussi à ceux qui n’ont pas commenté cette fois-ci ou même jamais, pour a<span>utant fidèles</span>, je vous aime et je fais la nique aux robots.<p></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-47328696782966667232024-02-25T08:58:00.004+01:002024-02-25T08:58:32.286+01:00Le colosse de la Défense<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDpmhu-fk8e6s9pPJXrHaARrZ8t4fPrYtfGlKCIYkXfkwbk4fuAx0DsmrERz37tGlXzaQzihLesFfm9Ph7OnTM5jTVKIdWbGMJC4KbRCaStj5v1fRDPFHy-6hAy6BtPwhuWL6dl-Y9fOjNHAD1BgfV3TobxxmfyOOSlRNhWMwyYHTDfmdU_xTfuI8ATueq/s3264/IMG_2625.JPG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="3264" data-original-width="2448" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDpmhu-fk8e6s9pPJXrHaARrZ8t4fPrYtfGlKCIYkXfkwbk4fuAx0DsmrERz37tGlXzaQzihLesFfm9Ph7OnTM5jTVKIdWbGMJC4KbRCaStj5v1fRDPFHy-6hAy6BtPwhuWL6dl-Y9fOjNHAD1BgfV3TobxxmfyOOSlRNhWMwyYHTDfmdU_xTfuI8ATueq/s320/IMG_2625.JPG" width="240" /></a>Je n’étais jamais allé dans ce coin de la Défense. Je devais participer une réunion dans la tour d’un grand groupe qui déploie beaucoup d’énergie. Une réunion bilatérale où je devais représenter l'interlocuteur externe face à une équipe de direction, je n'ose dire un <i>staff</i>. J'avais préparé la réunion à distance avec l'assistant du grand chef et j'avais été quelque peu troublé par sa prévenance extrême. En arrivant sur le parvis, je suis tombé sur le <i>géant</i>, la statue d'Icare du sculpteur Igor Mitoraj. On l'appelle aussi le <i>Colosse</i>. <span><a name='more'></a></span>La vision est assez impressionnante quand on arrive vers lui et qu'on passe à ses pieds, d'autant, pour quelqu'un d'assez orienté comme moi, qu'il n'est pas doté d'un micro-pénis (il faudra que j'écrive quelques lignes à ce sujet un autre jour, rappelle-le moi si j'oublie). Dans la tour, une fois les contrôles passés, je fus pris en charge par l’assistant, un jeune homme d’une belle stature. Je ne pouvais m’empêcher d’établir un parallèle entre lui et le colosse. J’en étais troublé au point d’atteindre une extrême fébrilité. Je renversai le café qu’il venait de me servir, il y en avait sur la table de réunion et sur la moquette. Je voulus éponger moi-même mais il mit un point d’honneur à s’en occuper. J’étais terriblement gêné, et ce faisant fasciné par sa prestance, sa beauté et sa voix. Les autres participants arrivèrent et je réussis à me dégager de cette émotion. Un peu tard, je repassai sous le saisissant colosse dont j'ai retrouvé cette photo il y a quelques jours en triant mes archives...<br /></div><br /> <p></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-54399332702133690352024-02-16T17:24:00.002+01:002024-02-16T17:24:37.890+01:00A toi de jouer !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiUu0L9SE54Adh5a7qgYR3P4N0WsgXu6LE6jRo4lIvp_qDnB1UiTlTd6xW5p7XlH8wa8FwcyNuQTOAzEhRvm8vHy1zIocFnUZC-y45VOL9S7U0mvWqUBbTvvtrp9joHNDGDFF-jIQpCT6UumqYIpLtohXsk-4xEwdorPbrD9cRlDzthaWFZQB4J1h-P_sB/s422/img.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="www.shutterstock.com" border="0" data-original-height="259" data-original-width="422" height="196" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiUu0L9SE54Adh5a7qgYR3P4N0WsgXu6LE6jRo4lIvp_qDnB1UiTlTd6xW5p7XlH8wa8FwcyNuQTOAzEhRvm8vHy1zIocFnUZC-y45VOL9S7U0mvWqUBbTvvtrp9joHNDGDFF-jIQpCT6UumqYIpLtohXsk-4xEwdorPbrD9cRlDzthaWFZQB4J1h-P_sB/w320-h196/img.jpg" title="//www.shutterstock.com" width="320" /></a></div><p></p><p style="text-align: center;">La prochaine personne qui déposera un commentaire sur ce blog aura une surprise... <span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: center;">Seul un commentaire sensé, en relation avec le billet pour lequel il aura été déposé pourra concourir (tu ne peux pas commenter celui-ci). Le commentaire devra être signé, au moins par un pseudo. Tout commentaire ne répondant pas aux critères sera impitoyablement et irrémédiablement supprimé, cédant ainsi sa place au commentaire suivant. L’affichage automatique des commentaires est suspendu jusqu’à la publication d’un nouveau billet.</p><p style="text-align: center;">A te lire ! <br /></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-68092201523894785952024-02-14T08:52:00.000+01:002024-02-14T08:52:38.152+01:00Carnet de voyage #16 de l'art du dessin<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiKPFjQBFGRQhtqqW3Ukn-iAivyraJJuC5uuIWF0ZFPjmh55t3rWAmaQcY1xKxFriTnJK8Udk6iyrsa_6bdMARBIJtK3I-vFTPsGUT08uPcCp8ZGhUuZ-2y0m-I3wAchcCdbC2yIMOa_E2Nashs-IKbtSSoaJSYICrkVhh_GuhTYWGdnBwHT1j6hod3s_Y/s3264/IMG_1988.JPG" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2448" data-original-width="3264" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiKPFjQBFGRQhtqqW3Ukn-iAivyraJJuC5uuIWF0ZFPjmh55t3rWAmaQcY1xKxFriTnJK8Udk6iyrsa_6bdMARBIJtK3I-vFTPsGUT08uPcCp8ZGhUuZ-2y0m-I3wAchcCdbC2yIMOa_E2Nashs-IKbtSSoaJSYICrkVhh_GuhTYWGdnBwHT1j6hod3s_Y/s320/IMG_1988.JPG" width="320" /> </a>En recherchant une image dans mes nombreux dossiers photographiques, je trouve celle-ci et une autre à venir. Des photos recueillies au fil de mes voyages, un instantané, un moment impromptu, l'idée d'écrire quelques lignes sur ce sujet. Je reconnais le TGV Atlantique, souvent pris pour rejoindre Paris. En zoomant sur la vitre, on a peut-être une idée du dessin mais il me semble que la main le cache. <span><a name='more'></a></span>J'ai toujours admiré ceux qui peuvent croquer un instant, un visage, un paysage. Je suis un piètre dessinateur. A l'école, on ne nous apprenait pas. Je ne me souviens pas de séance où l'on ait abordé les techniques du dessin, si, peut-être le perspective. Nous prenions des crayons ou des pinceaux et de la peinture et il fallait peindre ou dessiner comme nous le faisions à l'école maternelle. Évidemment, seuls ceux qui avaient une sensibilité et un coup de crayon innés s'en sortaient. On les félicitait. Les autres se trouvaient nuls ou s'en foutaient. Les arts plastiques sont devenus plus tard une vraie matière d'enseignement quand ils ne sont pas réduits à la portion congrue au bénéfice des savoirs dits fondamentaux. J'ai par contre bien retenu les bonnes vieilles leçons de technologie et l'art du dessin technique avec sa dimension hyper rationnelle. Et j'ai plus de sensibilité sur l'image. En triant, j'ai retrouvé des photos que je trouve magnifiques. Celle-ci n'en est pas un exemple, je te rassure, il faut y chercher autre chose que le cadrage et l'esthétique, nous sommes plus dans registre de la photo volée (la photo sera retirée sur demande d'un des deux protagonistes).<br /></div><br /> <p></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-50653061554680064222024-02-08T06:46:00.000+01:002024-02-08T06:46:14.314+01:00J’hésite…<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhs-hVIYsCzC_RQchyphenhyphenUfRS3IeOagJeIo_anOQHPB3Uce_hmcydfDKm44qkDKw1k-5q-HshRo0wJjE2L75W4O5AfybeonuVe7iR8cGyi33fB1WclDL-47qsXKlu899uG_HjtZueJUmvlkpXiBBJCSA4KkCbGRT-M-P-4I0ETGYrH6RRFCQq93sWbMW0CUpDx/s413/E614B3BC-8A4D-4B4C-B754-67BFBA9352E5.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="413" data-original-width="360" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhs-hVIYsCzC_RQchyphenhyphenUfRS3IeOagJeIo_anOQHPB3Uce_hmcydfDKm44qkDKw1k-5q-HshRo0wJjE2L75W4O5AfybeonuVe7iR8cGyi33fB1WclDL-47qsXKlu899uG_HjtZueJUmvlkpXiBBJCSA4KkCbGRT-M-P-4I0ETGYrH6RRFCQq93sWbMW0CUpDx/s320/E614B3BC-8A4D-4B4C-B754-67BFBA9352E5.jpeg" width="279" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">en regardant cette photo publiée par <a href="https://raudur.tumblr.com/" target="_blank">Raudur</a>…</div><span><a name='more'></a></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">de quelle partie du corps s’agit-il ? J’imagine que nous sommes à la naissance d’un membre, mais lequel ? A force de regarder, les repères se mettent en place. J’ai mis le temps.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /> <p></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-55545419895815336652024-01-18T17:38:00.001+01:002024-01-19T19:05:07.230+01:00Carnet de voyage #15 dans leurs yeux<div class="separator"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2mk2lpSVLkALSkhdQVHe4AW9G8JTMOaaxMDqa3uuDp55aNvVAgtq_CIxHooPUGxWkOpFcY4BIaYd_EJb03WUZURtAScZrt_AhOPxVW9vmCsNxSuqDIJz2UmzKl4pW8jDPHsOq-_u1iLqxEuWudpx7xb99ReFYixCRQkGS2uT0TSLQ4A1E1QXOvMGKMbeC/s275/743067F4-ECCE-4BFB-A99C-121FB9FFA1EB.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2mk2lpSVLkALSkhdQVHe4AW9G8JTMOaaxMDqa3uuDp55aNvVAgtq_CIxHooPUGxWkOpFcY4BIaYd_EJb03WUZURtAScZrt_AhOPxVW9vmCsNxSuqDIJz2UmzKl4pW8jDPHsOq-_u1iLqxEuWudpx7xb99ReFYixCRQkGS2uT0TSLQ4A1E1QXOvMGKMbeC/s1600/743067F4-ECCE-4BFB-A99C-121FB9FFA1EB.jpeg" /></a></div><p><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-family: UICTFontTextStyleBody; font-size: 17px;"></span></p><br />Je les ai observé discrètement toute une après-midi. L’un l’hétéro régulièrement déçu par ses amours féminines et souvent désabusé. L’autre, homo solaire épanoui et épris de vie simple. <span><a name='more'></a></span>Tous les deux se sourient joliment et prennent plaisir à se parler. Une belle amitié entre ces deux-là. Peut-être plus. Mais je sais trop ce qui les empêche d’aller au-delà. Quel dommage !<p></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-87166643378486956522024-01-17T15:06:00.002+01:002024-01-17T15:08:26.996+01:00L’histoire de Maurice. 10, au pays<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJ5ebo7vfxOX-jiaDwovDEsoSfOz0Mu-pKz4iF07WAOU5TAfhmPM6HvWKb-kDIfV1qxE510Y5rjhx7LgZMCRIbpmOTPPw486MCO1uiv2F2F4i_dBMrUdwuOVenmrcHHgiSJzyIw8KLuEHsAcPPvp7bM1dQjHxyc4JCJ_8-JddMxMwv1XTgeEXBWIxaHek4/s512/unnamed.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="384" data-original-width="512" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJ5ebo7vfxOX-jiaDwovDEsoSfOz0Mu-pKz4iF07WAOU5TAfhmPM6HvWKb-kDIfV1qxE510Y5rjhx7LgZMCRIbpmOTPPw486MCO1uiv2F2F4i_dBMrUdwuOVenmrcHHgiSJzyIw8KLuEHsAcPPvp7bM1dQjHxyc4JCJ_8-JddMxMwv1XTgeEXBWIxaHek4/s320/unnamed.jpg" width="320" /></a></div><p>Nous étions donc tous deux au pays taiseux à quelques kilomètres l’un de l’autre. Maurice finissait le dimanche avec quelques copains de baignade. Je l’imaginais en maillot si désirable sous l’œil des baigneurs. Nous devions nous retrouver ensuite sur sa route de retour, à l’une des entrées d’un village tant aimé. Je m’étais échappé pour une visite solitaire à mes chers disparus. Entre les tombes, j’attendais le sms qui tardait, réduisant dangereusement ma disponibilité. Enfin, il arriva. <span></span></p><a name='more'></a>Je partis pour le lieu de rendez-vous dans un endroit très exposé. Il se gara à côté de la voiture et s’approcha de sa belle stature, en teeshirt noir, bronzé, lunettes sombres. J’évitai la bise et lui proposai de me suivre. Nos véhicules s’engagèrent dans les virages pour atteindre un plateau. J’avais hésité sur où aller. Je me décidai rapidement en choisissant le parking d’un site antique peu visité, dépassant à peine des chênes rabougris. Un sentier nous emmena ensuite dans une nouvelle <a href="https://estefou.blogspot.com/2014/07/lhistoire-de-maurice-2-comment-il-ma.html" target="_blank">chambre d’amour</a> à ciel ouvert entre les buis et les genévriers à quelques pas du chemin. Nous parlions, heureux de nous retrouver. Il m’expliquait la difficulté à quitter ses amis d’ici, à partir plus tôt que d’habitude, je lui disais mon temps compté. A même le sol de cette garrigue nous fîmes l’amour à demi-nus. Trois mois étaient passés depuis l’incident d’avant l’été (dont je n'arrive pas à trouver la relation, je l'écrirai plus tard), mes analyses étaient bonnes, je lui avais dit. Il profita de cette liberté retrouvée pour me faire venir goulûment dans bouche. Et soudain il se redresse et d’une expulsion puissante crache mes humeurs dans la nature. Je le trouvai beau et fort, mais <a href="https://estefou.blogspot.com/2016/01/le-plus-bel-homme-que-jai-vu-cracher.html" target="_blank">les gars qui crachent </a>comme cela m’ont toujours impressionné, on a ses petites faiblesses. Il revient contre moi, nos langues se mêlent puis c’est à moi de le déguster. Et je le bois avec ferveur. Derrière le rideau végétal, nous entendons les voix de quelques rares promeneurs. Il faut partir, nos vies nous attendent. Nous revenons aux voitures, je ne me souviens plus des mots, seulement les regards de ceux qui ne se reverront de longtemps ou peut-être jamais. On se suit jusqu’au rond-point où encore une fois nos chemins se séparent. Quand je regarde mon téléphone, je vois qu’on me cherche. On s’étonnera que je sois parti si longtemps. J’ai rarement fait se croiser mes trajectoires. J’éluderai. <p></p><p style="text-align: right;"><a href="http://estefou.blogspot.com/p/maurice.html" target="_blank"><span style="font-size: x-small;">L'histoire de Maurice</span></a> <br /></p><p></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-59832796133988785212024-01-14T08:12:00.000+01:002024-01-14T08:12:32.346+01:00L’été meurtrier<p><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-family: UICTFontTextStyleBody; font-size: 17px;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dwG8RNxXRFS3uZUXBM0GLiQAAOXLwIriw_JklUoKFIuhBtXEh2XE5-9nNeuFJFgyu0_QHps4PAwChr9NQsYnw' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe></div><br />Des vieux souvenirs qui remontent au passage de cette gare qui me semble immuable à quelques détails mobiliers près. La blancheur me chante qu’il a neigé sur notre passé. <span><a name='more'></a></span>Nous étions assemblés en larmes sur le quai pour une sorte de cérémonie d’adieux. Chacun partait pour sa vie à venir, des gamins que nous avions accompagnés pendant ces dernières semaines aux adolescents que nous étions encore pour peu de temps. À quelques centaines de mètres de là, la vieille bâtisse qui nous avait accueillis. Je repense à ces amours naissantes aussitôt éteintes, à cette fille et à ce garçon qui tous deux m’avaient espéré, à ce chaste trio que nous avions formé pendant un mois. Un été qui bouleversa ma vie. Quand je rentrai, le monde familial s’était écroulé et plus rien ne serait comme avant. Mon enfance était désormais si loin.<p></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-57787832409642590752024-01-13T16:10:00.000+01:002024-01-13T16:10:03.800+01:00Je vais te faire aimer le train<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5qxMaG3hBZQDw04PrHUWwiT8b3G7hZXYoskk4bwc4KLzGhQsSTK2jmOiiBqFs6RiRIqHd4EE-gLZnyCZlgWONF4Lk-CFngZoZuox-rp26-QMNbxjK_tsUM4oqAWMjf6IO_tYpIwGCcdR1NfnZ2qGVvlUchpGs_-zer31Drv1qWUpoVcI2SJPPOoafAlIe/s654/B11B0BD5-AF23-4A86-9680-B4F15EAF4CC6.jpeg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="654" data-original-width="195" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5qxMaG3hBZQDw04PrHUWwiT8b3G7hZXYoskk4bwc4KLzGhQsSTK2jmOiiBqFs6RiRIqHd4EE-gLZnyCZlgWONF4Lk-CFngZoZuox-rp26-QMNbxjK_tsUM4oqAWMjf6IO_tYpIwGCcdR1NfnZ2qGVvlUchpGs_-zer31Drv1qWUpoVcI2SJPPOoafAlIe/s320/B11B0BD5-AF23-4A86-9680-B4F15EAF4CC6.jpeg" width="95" /></a></div>La seneuceufeu et moi, c’est une grande histoire d’amour avec quelques liens familiaux qui comptent et quelques arnaques mémorables. J’ai toujours aimé le train et, même si je regrette parfois les temps conviviaux des grandes lignes ancestrales, je l’aime encore. Et puis, tu ne peux pas ne pas désirer une ambiance sous contrôle de filles et de gars si canons. <div><span><a name='more'></a></span>J’avais une grande traversée à faire et le dieu du train sait à quel point ce peut être complexe, <i>a fortiori </i>une dimanchade de grandes migrations hivernales. Entre problèmes électriques et difficultés de préparation, tous les éléments de base d’un train qui ne roule pas s’y sont mis. Je n’ose te décrire la situation dans le menu détail avec des panneaux indicateurs qui affichaient des records d’attente. Mais finalement tout s’est plutôt bien passé. J’ai peu entendu râler, plutôt de la résignation et beaucoup de bonne humeur. J’ai même fini hilare avec une compagne de circonstances en arrivant devant la billetterie d’une grande gare tgv sur les conseils de ce beau contrôleur d’ébène. Il était écrit sur la porte « nous vous accueillons du lundi au vendredi de 9:00 à 17:15 ». Nous étions samedi. Après, est-ce que tu imagines un seul instant la complexité du système, la quantité phénoménale de lignes électriques, de circuits intégrés, de boîtiers divers et variés, de flux en tous genres et d’informations contradictoires. Certes je ne prends pas le train tous les jours mais franchement je trouve que ça fonctionne plutôt bien et il n’y a aucun deuxième degré à chercher dans ce commentaire. Il paraît que dans certains pays les trains arrivent toujours à l’heure, je n’y crois pas un seul instant. </div>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-58109672069371277862024-01-06T17:52:00.001+01:002024-01-06T17:53:38.777+01:00Une fois pour toutes<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrQyMD2GHhNtwN680nVWFgKpQnE6Cgd40pYN4ZOWLAPyxjiGmIAfDG6qgqZ3BlmTGk7_uJiDdyGYAYp9f8hgU_V9GniWiXU2lqfBXAX0kydBQxIBAd6GJ69gEUrCCepgmGm82EJ2TDWTe6_N5_nD6Hq9jxaJvxU-i2DYFuvlWelOAmCZroJkFI2zRxL8NV/s259/B12AEA09-53B2-4231-8ED5-0564D1BB4C59.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="194" data-original-width="259" height="194" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrQyMD2GHhNtwN680nVWFgKpQnE6Cgd40pYN4ZOWLAPyxjiGmIAfDG6qgqZ3BlmTGk7_uJiDdyGYAYp9f8hgU_V9GniWiXU2lqfBXAX0kydBQxIBAd6GJ69gEUrCCepgmGm82EJ2TDWTe6_N5_nD6Hq9jxaJvxU-i2DYFuvlWelOAmCZroJkFI2zRxL8NV/s1600/B12AEA09-53B2-4231-8ED5-0564D1BB4C59.jpeg" width="259" /></a></div><br />Je vais t’aider à trancher dans ce vieux débat pourri qui agite les contrées occitanes depuis que le Pithiviers ci-devant galette parisienne ou frangipane a envahi les étals des boulangers au début des années 1970 et surtout depuis que ceux du Nord se sont répandus sur nos terres ensoleillées depuis qu’on quitte plus facilement la capitale et le nord de la Loire qu’on ne monte à Paris. <span><a name='more'></a></span>En ces temps d’Epiphanie, les pauses-café ne bruissent que de méprisants « et ça c’est pas la vraie », « ce n’est pas une galette », « c’est de la brioche », etc. Autant de manifestations ultimes, les derniers avatars, d’une colonisation qui ne cache pas son nom. Mais arrêtons, si le pain au chocolat se voudrait chocolatine (que scandaleusement mon correcteur orthographique ne reconnaissait pas ce matin), ladite brioche ne s’est jamais voulue galette. Elle se nomme en réalité « gâteau des rois », « couronne », ou tout simplement « roi ». Alors les franchimans, arrêtez de nous saouler, avalez votre galette, je savoure mon roi. La frangipane, je la préfère dans le gâteau basque.<div><br /><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkXvkm-2SS7EkQXLrXyhaPew70xMOKlSfjaYkmOmHOhhK7BH2O9n61C-vJDSHTm_n_WYzHT3fo2_stKke4w5voG4vJSJxJto5odAJBdMZWRhXTIIiptfP84fgZhIf7H4Nbhi3hMmSJesWF5dXv3MFpJIFa0l8YLCbf_siLiIoK_kPDhXQFA9MK92RFOjLy/s747/BBD66580-BF98-4AF1-9FE2-EC3E102089C2.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="607" data-original-width="747" height="163" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkXvkm-2SS7EkQXLrXyhaPew70xMOKlSfjaYkmOmHOhhK7BH2O9n61C-vJDSHTm_n_WYzHT3fo2_stKke4w5voG4vJSJxJto5odAJBdMZWRhXTIIiptfP84fgZhIf7H4Nbhi3hMmSJesWF5dXv3MFpJIFa0l8YLCbf_siLiIoK_kPDhXQFA9MK92RFOjLy/w200-h163/BBD66580-BF98-4AF1-9FE2-EC3E102089C2.jpeg" width="200" /></a></div><br /><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p></div>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-91857115534876549702024-01-05T15:23:00.001+01:002024-01-05T15:23:20.282+01:00Entre chiens et loups<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuYMIjSjF1DU_Y88TtRDGLOoLlOpYl24Fptcbcm6lHDHzSpK02t_TiPoV3f6GbIwR5iLJ4kvBxRqGPMJ3n_UocQGMJ4jSTs6eYUh3iLgaMsIiVFahLdTBu00ALcCQ1IfdSrHiTv59ldnYU9CLaXLQBIfvEP1f7qIhwJxo8E4jyriOMjsNHFTJLXOLq-kvA/s768/EFDAFCE0-7537-4CCF-9A1F-58684DE7EFAD.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="431" data-original-width="768" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuYMIjSjF1DU_Y88TtRDGLOoLlOpYl24Fptcbcm6lHDHzSpK02t_TiPoV3f6GbIwR5iLJ4kvBxRqGPMJ3n_UocQGMJ4jSTs6eYUh3iLgaMsIiVFahLdTBu00ALcCQ1IfdSrHiTv59ldnYU9CLaXLQBIfvEP1f7qIhwJxo8E4jyriOMjsNHFTJLXOLq-kvA/s320/EFDAFCE0-7537-4CCF-9A1F-58684DE7EFAD.webp" width="320" /></a></div><br />Petit retour en arrière comme chaque début de millésime. L’année 2023 fut très calme côté mâles rencontres. Trois inconnus sur des lieux interlopes, Milan pour une dernière émue, et ce nouveau cycliste dont je ne retrouve pas trace dans mes écrits. Comment se peut-ce ? <span><a name='more'></a></span>C’était une jolie rencontre, même si assez furtive, pleine de promesses qui pour le moment ne se sont pas concrétisées. Les effets de la crise sanitaire se sont tellement prolongés avec si peu de vadrouille. Je reste confiné dans mes limes. Ainsi va la vie et ça ne va pas s’arranger pour cause de nouvelle activité moins mobile. 2023 aura aussi confirmé que je ne reverrai plus jamais Maurice. Je peux désormais sereinement raconter les derniers épisodes, à la petite semaine bien entendu.<p></p><p>2024 me semble être l’année de tous les dangers tant le contexte géopolitique international est chaud et notre propre pays convulsif, je ne préfère pas utiliser cet exécrable mot de nation qui n’en finit pas de produire ses effets délétères partout. <i>Il n’y a qu’une seule race, l’humanité</i>, écrivait Jaurès. J’ose avec Hugo, il n’y a qu’une nation, la Terre, la maison commune. Si tu penses autre chose j'ai bien peur que nous soyons malheureusement mal barrés. </p><p>Prends soin de toi et repousse la haine.</p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-91035796970903507952023-12-31T12:24:00.004+01:002023-12-31T12:24:43.644+01:00La mort en face<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_MXTzrPiI91W9HSELgv6AMMCcTjJc5_BEUR4lgZchECQ-pRVFtTtSKNXmDaxLl4R8f4drSiiZ_7POokLKt3FNbpUXSV2eZwAPDD01GFfxA-0WDD7MX9UYjYZmfS0A1LFueHNxTxNEGVtYX2kF9thU_KVGOrwCbPvNYjWPVArvU_DVShhvm_ymM73AdChY/s1024/901A4103-8035-4B10-885E-90C3DDFBEF64.gif" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1024" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_MXTzrPiI91W9HSELgv6AMMCcTjJc5_BEUR4lgZchECQ-pRVFtTtSKNXmDaxLl4R8f4drSiiZ_7POokLKt3FNbpUXSV2eZwAPDD01GFfxA-0WDD7MX9UYjYZmfS0A1LFueHNxTxNEGVtYX2kF9thU_KVGOrwCbPvNYjWPVArvU_DVShhvm_ymM73AdChY/w200-h150/901A4103-8035-4B10-885E-90C3DDFBEF64.gif" width="200" /></a></div>Je termine l’année avec ces images difficiles à effacer. On entend parler de manière assez irréelle de ces véhicules qui remontent l’autoroute à contresens. Je revois le bolide qui fonce face à moi. C’est une sorte de penalty, je suis le goal, mais l’objectif est contraire, je dois éviter le ballon. Dois-je partir à droite ou à gauche ? <span><a name='more'></a></span>Je n’en reviens pas de ce qui m’a fait attendre le dernier moment pour être certain de la trajectoire. Je suis parti du bon coté. Ce n’était pas l’heure. D’une certaine manière je viens d’exorciser une situation antérieure qui remonte à l’adolescence, j’étais simple copilote et le pilote n’avait su éviter le bolide. Je l’avais vu nous percuter à moins d’un mètre de moi avant de partir dans le décor. La caisse, solide, m’avait sauvé, j’en étais sorti sans une égratignure mais avec ces images qui toujours me hantèrent.<p></p><div>Bon bout d’an à toi.</div>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-57475535133331471232023-12-30T13:06:00.003+01:002023-12-30T13:06:20.715+01:00La fin des oncles à bretelles<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhl08A20Zy9XXYSfxd44uxlwSjMFBqoC0SXpRQPV_joyElOqcq3-En0c2R_Upbg4JgszOnS-ZexUkt4B-AMHYpnFGwV8sd6zIE08lB9aMn5Eq8_s9-HT4B8vS5hcaNwlC5kvd9TrEMZ4ymRah8tQORKIigsCC7z4iaoP8EkYi5ehYpRV4Ex-KpsbOHp82rl/s589/test.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="421" data-original-width="589" height="229" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhl08A20Zy9XXYSfxd44uxlwSjMFBqoC0SXpRQPV_joyElOqcq3-En0c2R_Upbg4JgszOnS-ZexUkt4B-AMHYpnFGwV8sd6zIE08lB9aMn5Eq8_s9-HT4B8vS5hcaNwlC5kvd9TrEMZ4ymRah8tQORKIigsCC7z4iaoP8EkYi5ehYpRV4Ex-KpsbOHp82rl/s320/test.jpg" width="320" /></a></div>J’avais vu Carole B. à Quotidien jeudi 21 décembre. J’avais écouté sa belle colère, comme j’avais lu les interventions d’Élisabeth D. et de Julie D. J’ai entendu les détails de ce parcours qui devrait dédouaner de toute accusation de complaisance et les allusions à ce qu’elle connaissait de l’intime de cet homme. J’avais bien noté qu’elle ne cautionnait pas les propos graveleux même si elle les prenait avec une certaine légèreté, évoquant une forme d’humour. <span><a name='more'></a></span><p></p><p>Puis il y eut cette déferlante de surenchère, stimulée par la position du président de la République, qui appela d’autres réactions, témoignages et surtout analyses (<a href="https://www.huffingtonpost.fr/life/article/la-tribune-de-soutien-a-gerard-depardieu-rappelle-furieusement-l-ancien-regime_227536.html" target="_blank">comme celle de cette historienne du cinéma</a>) nous donnant à penser de quoi notre monstre sacré est le nom. Dans monstre sacré, selon ce que l’on est, que l’on a vu ou vécu, il y a monstre ou sacré. Pour ce qui me concerne, mes souvenirs familiaux m’inclinent vers le monstre.</p><p>J’ai lu que l’âge moyen des signataires de la tribune du 25 décembre était de 70 ans. À cet âge, on a forcément connu les <i>oncles à bretelles</i>, ces hommes rondouillards à l’humour graveleux et sexualisé. L’<i>oncle à bretelle</i>s est une figure des familles d’une certaine époque. En général c'était lui qui introduisait les blagues salaces dans les grands repas, au moment du fromage, quand les enfants avaient quitté la table. Ses parents, sa femme, ses enfants l’adoraient, au delà c’était plus complexe. Il n’y a pas vraiment de problème avec les hommes, avec lesquels il tenait bonne place. Avec les femmes de pouvoir familial non plus, elles n'étaient pas ses cibles. Il y avait de leur part non une forme de connivence mais plutôt un aveuglement lié à l'éducation et au conditionnement. Par contre, les femmes généalogiquement éloignées s’en méfiaient et ne recherchait une bonne place à ses côtés dans ces repas de famille où l’on semblait fermer les yeux sur les mains baladeuses - certaines photos en laissaient quelques traces. Les jeunes femmes qui entraient dans le cercle étaient en général prévenues qu’elles auraient à subir des allusions grotesques voire perverses ; selon leur personnalité elles s’en tiraient plus ou moins bien. Les enfants se tenaient à carreaux, il n’avait pas son pareil pour leur pincer les oreilles, quand ce n’était pas plus. Mon <i>oncle à bretelles</i>, par exemple, ne perdait pas une occasion d’essayer de tenter de me baisser le pantalon. Tout le monde le savait lourd et, de temps en temps, il lui était gentiment conseillé d'arrêter. Mais j'imagine qu'on était certain qu'il n’aurait pas fait de mal à une mouche, d'autant comme disait sa propre femme, qu'avec son diabète il était impuissant, comme si on ne pouvait abuser qu'avec son sexe. L'<i>oncle à bretelles </i>est mort il y a bien longtemps, je ne saurais dire jusqu'où il a pu aller. Les secrets de famille sont si bien gardés.<i> </i>Finalement, en apparence, rien de répréhensible dans tout cela<i>. </i>On semble ainsi nous dire qu'il faut grandir et vivre avec. Mais non, ça suffit les <i>oncles à bretelles</i>, si célèbre soient-ils.<i><br /></i></p><p><i><span style="font-size: x-small;">Bien évidemment, ce billet n'a pas pour objet de stigmatiser les porteurs de bretelles d'une manière générale et quel que soit leur tour de taille. D'ailleurs, les rares porteurs des quarante dernières années, </span></i><i><span style="font-size: x-small;">dont Raymond Devos reste un grand souvenir,</span></i><i><span style="font-size: x-small;"> ont sauvé de l'oubli un objet qui revient largement à la mode. J'en ai moi-même une très jolie paire.</span></i></p><p><i></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEYiLW35gJ2AXEtAvRIKqcPDSb3JngZIKXbMBQk6CG-B4PixiPRla_AZkIGCUGDQLhdN1Yo0Jr27LDlCeoE5DxF9QlxPHIFlygpR5EBVBtYmnWUoRQLC3Nx4JUoC4IcKY-6Q_56MlCT4iWrNOagvWkIGg2r9m3u0RegcwYuq0_KsZ5WkoO1O3PXpOyWvDn/s370/Sans%20titre.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="136" data-original-width="370" height="118" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEYiLW35gJ2AXEtAvRIKqcPDSb3JngZIKXbMBQk6CG-B4PixiPRla_AZkIGCUGDQLhdN1Yo0Jr27LDlCeoE5DxF9QlxPHIFlygpR5EBVBtYmnWUoRQLC3Nx4JUoC4IcKY-6Q_56MlCT4iWrNOagvWkIGg2r9m3u0RegcwYuq0_KsZ5WkoO1O3PXpOyWvDn/s320/Sans%20titre.jpeg" width="320" /></a></i></div><i><br /><span style="font-size: x-small;"><br /></span></i><p></p><p><i><br /></i></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-19226370802820419252023-12-21T21:53:00.001+01:002023-12-21T21:53:31.139+01:00Aux grands violeurs la Patrie reconnaissante ?<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfTsvJAR-BwIddBwQDn9pxXecCz3TzmtunWGO-iXK4RjroMJv7ntPR-E2yQ9CY6oOdU9o9W3Fzb9y5lROYF373ozBmplqgdxYzVTK3uRyjlYD8YX5A0ogcUZV8r9vLc0oPYdaiTVk3NlwSETh6KS4js1j6MVapgRZ4XaLKu1V3PMAkhSs_bPdB2gqu8R-Q/s680/74C2B4DE-0EA4-48AF-9857-B1D5F2370C35.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="451" data-original-width="680" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfTsvJAR-BwIddBwQDn9pxXecCz3TzmtunWGO-iXK4RjroMJv7ntPR-E2yQ9CY6oOdU9o9W3Fzb9y5lROYF373ozBmplqgdxYzVTK3uRyjlYD8YX5A0ogcUZV8r9vLc0oPYdaiTVk3NlwSETh6KS4js1j6MVapgRZ4XaLKu1V3PMAkhSs_bPdB2gqu8R-Q/s320/74C2B4DE-0EA4-48AF-9857-B1D5F2370C35.jpeg" width="320" /></a></div><br />J’ai toujours trouvé que Depardieu jouait faux, la voix à côté de la plaque mais avec aussi une extrême sincérité pour jouer les mecs dégueulasses. Cela relève sans doute plus d’un ressenti, d’un malaise et d’une intuition puisque j’ai souvent été en décalage avec les avis unanimes sur cet acteur. Je ne suis donc pas étonné de la manière dont cette histoire finit. Il vient de recevoir le soutien inconditionnel du chef de l’État, mettant en doute la parole des femmes qui l’accusent. Pourtant le sujet n’est pas la carrière et la présomption d’innocence. Les rushes diffusés dans le reportage de <i>Compléments d’enquête</i> montrent <i>a minima</i> le caractère immonde du personnage, suffisamment pour faire tomber toute fierté. On a sans doute les héros qu’on mérite. <span><a name='more'></a></span><p></p><p>Faut-il parler de cette loi dégueulasse sur l’immigration votée par le Parlement avec les voix immondes et saluée par le même chef de l´État ? En 2022, j’ai voté en mon âme et conscience déchirée. J'ai cru ensuite qu'il se sentirait vraiment obligé et que ses engagements ne seraient pas violés. Benoîtement. Dont acte.</p><p><br /></p><p><br /></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-54015789987879799562023-12-16T00:23:00.001+01:002023-12-16T08:16:50.885+01:0010 ans…<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSWUYlfzWRyedgls3EN9ParVm6RHqI3u_2y6EWsWltLeEif4NpXJeVBMXUB-Sg87NEb-4GevuzOYuKZHKTIXUJchP8HzTvrzsXyH1m_cAXwzCavmKkgJEZX9OLI1k1ho0WoL4b5gJzvdokFpf08f1NzeFqtX6uxuWG_ExF73v0qVmJXLBPI8VbjM7O-8F9/s760/88D5C5BE-D6E5-4F99-86F0-40F134873899.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="580" data-original-width="760" height="153" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSWUYlfzWRyedgls3EN9ParVm6RHqI3u_2y6EWsWltLeEif4NpXJeVBMXUB-Sg87NEb-4GevuzOYuKZHKTIXUJchP8HzTvrzsXyH1m_cAXwzCavmKkgJEZX9OLI1k1ho0WoL4b5gJzvdokFpf08f1NzeFqtX6uxuWG_ExF73v0qVmJXLBPI8VbjM7O-8F9/w200-h153/88D5C5BE-D6E5-4F99-86F0-40F134873899.jpeg" width="200" /></a></div><br />Il y a 10 ans que je blogue. Qu’en dire ? Que j’ai failli oublier. Enfin si j’ai oublié, car c’était le 14 et le 15 un peu avant à minuit j’ai pensé à Oh qui arrêta justement ce jour-là, il y a dix ans, sautant sur l’occasion de mon clic et de son anniversaire. Sincèrement je suis plus ému de penser à Oh, dont il n’était pas question que j’arrive à la cheville malgré cet espèce de bâton de relai qu’il m’avait tendu, qu’à mes 10 ans de blog. <span><a name='more'></a></span>Je n’ai jamais raconté et lui non plus ce que nous avons vécu ensemble, il se contentait de parler de mon regard clair, dans son dernier billet j’avais utilisé en commentaire la formule <i>mon ami d’amour mon amour d’ami</i>. Ma rencontre avec Maurice dont j’ai repris la relation fut merveilleuse, celle d’Oh fut fabuleusement exceptionnelle. Il est sans doute celui qui m’a révélé le plus de moi-même. Je vais m’endormir en pensant à cette première rencontre à deux pas de la gare Montparnasse dans un bistrot dont je garde intacte la mémoire de la topographie et du décor, ce moment étonnant où nous passions de l’épistolaire à une relation directe et où s’est mise en place cette tendresse infinie amicalement amoureuse ou amoureusement amicale, si tu préfères, qui n’allait plus nous quitter. <p></p><p><br /></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-76574635402438211252023-12-10T18:32:00.003+01:002024-01-17T15:08:50.680+01:00L’histoire de Maurice. 9, nos terres ancestrales<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjGtGFG1AZlvPOEUN6RccXeE_F3dDMKlOD70dkStpL4TNJSinQBUMoOQU9we8FJ2igi9PZvLjzzhVhbT5bny5CObiTmamPYOmZf1I4LQFrBGBnbKhFaciHRYRBwVM5Vkpc0sLFsTZTjpGDjDREJEBDWxlXLweq8EhmKZJLIH7RkRfjvSsap1ORa2fZWUlp/s944/FE49CA92-9490-4AD1-87C1-2EC5F5E55BCE.jpeg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="944" data-original-width="565" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjGtGFG1AZlvPOEUN6RccXeE_F3dDMKlOD70dkStpL4TNJSinQBUMoOQU9we8FJ2igi9PZvLjzzhVhbT5bny5CObiTmamPYOmZf1I4LQFrBGBnbKhFaciHRYRBwVM5Vkpc0sLFsTZTjpGDjDREJEBDWxlXLweq8EhmKZJLIH7RkRfjvSsap1ORa2fZWUlp/s320/FE49CA92-9490-4AD1-87C1-2EC5F5E55BCE.jpeg" width="192" /></a></div><p>C’était le risque à raconter aussi longtemps après. Ne se fier qu’à la mémoire, à ce qu’il reste des souvenirs, à ce qu’elle a supprimé de détails ou enjolivé. Maurice avait des attaches au pays taiseux, en un lieu proche des miennes actuelles, un village en commun dans nos généalogies où nos ancêtres avaient pu se connaître ou se croiser même, mêler leurs humeurs comme nous le fîmes. On m’avait souvent parlé de cette commune, me montrant depuis la route en passant le village perché où des aïeux avaient sinon vécu du moins vu transcrire leurs actes essentiels. J’y fus cet été-là à la recherche de traces de Maurice, au risque de l’y croiser et de ne pas savoir gérer une fausse surprise. <span></span></p><a name='more'></a>J’y perdis un objet dans une ruelle. J’y cherchai quelques noms connus de nous deux dans le cimetière catholique, en vain car les restes avaient peut-être disparu ou reposaient dans quelque jardin d’un mas protestant isolé, je ne sais guère plus sur ces aïeux que leur nom. Le temps a filé, mon regard se pose toujours sur le piton fortifié puis sur ce point isolé où il venait. Un point dans le lointain plus visible aujourd'hui, aux murs restaurés et aux volets repeints. Les anciens s’en sont allés, la maison a sûrement été vendue et le parfum de Maurice a déserté les lieux. Je n’ai jamais poussé la curiosité à m’approcher, à explorer les lieux et les coins de baignade. Les eaux qui caressèrent la peau de Maurice se sont depuis longtemps dissoutes dans la Méditerranée comme toutes nos larmes immémorielles.<p></p><p style="text-align: right;"><a href="http://estefou.blogspot.com/p/maurice.html" target="_blank"><span style="font-size: x-small;">L'histoire de Maurice</span></a> <br /></p><p></p><p><br /></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-37310801841496173472023-12-07T18:49:00.000+01:002023-12-07T18:49:15.490+01:00Sexe hygiénique<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhANvKks6qYQPRAhPdheRzTXKDgKj_h0BUMSrZ726PSlu5AjoxVXATvJopGR-lBHn9rLB0KQ6AQv-PUqys4XwhhTfVRLcvxaUGwL8ERjOBD7O3oMhZ-DTruHvVWnoYVMvBLZLg-vfZva5NiKoLKlC8xlMM7qXLRKTcXhZmGL9Ys9QvksU7AOwjtsG8Xw9d7/s450/A36F911B-1718-40FB-B692-3818E28C08DB.jpeg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="450" data-original-width="429" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhANvKks6qYQPRAhPdheRzTXKDgKj_h0BUMSrZ726PSlu5AjoxVXATvJopGR-lBHn9rLB0KQ6AQv-PUqys4XwhhTfVRLcvxaUGwL8ERjOBD7O3oMhZ-DTruHvVWnoYVMvBLZLg-vfZva5NiKoLKlC8xlMM7qXLRKTcXhZmGL9Ys9QvksU7AOwjtsG8Xw9d7/w191-h200/A36F911B-1718-40FB-B692-3818E28C08DB.jpeg" width="191" /></a></div>Pendant un repas de famille, j’écoutais un père expliquer comment il parlait de sexe à ses garçons, de contraception et de consentement. À un moment, il a été question de sexe pour l’hygiène et je n’ai pas eu la présence d’esprit de lui demander ce qu’il entendait vraiment par là. Apparemment il opposait faire l’amour et faire du sexe hygiénique. Je pense qu’il voulait dire <i>se vider les couilles</i>. Mais l’expression <i>se vider les couilles</i> fait elle vraiment référence à ça ? J’ai pensé à ce gars que j’ai croisé dans des sanitaires d’aire d’autoroute quelques jours auparavant. <span><a name='more'></a></span>Quel type de sexe avions-nous fait ? J’étais en manque de garçon certes mais je n’en ai pas besoin d’un pour me <i>vider</i>. Et même quand je me branle il n’y a rien de complètement mécanique et ce peut être terriblement sensuel. Je ne sais plus qui est arrivé le premier devant l’urinoir mais assez vite nous avons tourné le regard l'un vers l’autre puis offert nos sexes à la vue réciproque. Il avait un gourdin de taille impressionnante, je lui dis plus tard que j’avais rarement vu un tel diamètre. Il en douta. J’aimais bien comme il était habillé, en hiver avec un manteau épais et sa barbe brune. Nous avons rejoins la cabine pour un partage sensuel. J’ai aimé qu’il me suce sans attendre de réciproque. Lui n’a pas voulu que ma main remonte sur son ventre quand la sienne courrait sur mon torse, à demi-nu que j’étais des genoux aux tétons. On s’est donné nos lèvres et nos langues, un partage qui n’avait rien d’hygiénique mais tellement savoureux. Nous y revenions de temps à autre entre les caresses appuyés sur nos vits. Puis la jouissance s'est faite vive, nous nous sommes rhabillés tout en sourires, il s’appelait Steve, encore un, croisé sur la route des brèves rencontres. On peut finalement se dire et donner tant en trois fois rien de mots et de temps. On reparlera d’hygiénisme.<p></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-77609570526381211512023-11-30T21:22:00.002+01:002023-11-30T21:26:21.923+01:00L’Os littéraire<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkhIIYpFWCTtXD-snJ6aFkQnBxdLDN4wVl2QoNSVUKXmlql4ESR9g6WvC1Csq2ya8STx7QvZOAVMiNuTt87JBV44i_JJKoKOlzXjYxS2LMV4gNUxDzagGuRfKoSfaMtpyPX0N51O5t3jnbuCIrqDwIy3Euc0SftBHGp_40r9mzJ95u7358RAiaqGsYv5TA/s410/1C143352-D392-4967-A1E2-CAB1C99BA74B.jpeg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="264" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkhIIYpFWCTtXD-snJ6aFkQnBxdLDN4wVl2QoNSVUKXmlql4ESR9g6WvC1Csq2ya8STx7QvZOAVMiNuTt87JBV44i_JJKoKOlzXjYxS2LMV4gNUxDzagGuRfKoSfaMtpyPX0N51O5t3jnbuCIrqDwIy3Euc0SftBHGp_40r9mzJ95u7358RAiaqGsYv5TA/s320/1C143352-D392-4967-A1E2-CAB1C99BA74B.jpeg" width="206" /></a></div><p><a href="https://arthurmontignac.blogspot.com/" target="_blank">Arthur</a> a ouvert son carton d’enfer et me livre la première page de texte de <i>L’os de Dionysos </i>de Christian Laborde (1987, réédit. 1989). Je me fais un plaisir de retranscrire ici ce qui avait été <a href="https://estefou.blogspot.com/2023/11/masturbation-radiophonique.html" target="_blank">dit sur les ondes</a> par Jacques Chancel. Peut-être quelque intelligence artificielle pourrait le lire avec sa voix suave.</p><a name='more'></a> « <i>Longtemps je me suis branlé de bonne heure, dans la forêt, non loin de la départementale qui chaque jour relie Sarouilles à Tarbes. Chemise ouverte, je courais à travers les fougères constellées de rosée, dans l’odeur des lichens, des mousses, bouche ouverte, les bras dans les ciseaux des feuilles, jusqu'à cette tache sombre, celle que dessinent au petit matin les buissons plus épais barrant la route des palombières. Là, immobile, le pantalon baissé, pareil aux mioches qui appellent leur mère pour qu'elle les torche, la main serrée autour de moi-même, j'abandonnais à la terre ma propre liqueur, dans une ivresse qui chaque fois, me rapprochait des arbres, des ruisseaux, des pierres et de l’œil du coucou.</i>" <p></p><p>A lire ces lignes aujourd'hui, à me remémorer la voix qui les disait, et qui pour moi les incarne encore, je me demande si mon envie d'écrire des textes érotiques n'a pas germé de cette semence répandue dans les bois de Gascogne, avant que Quentin Mallet et sa propre recherche ne m'inspirent et qu'Oh me conduise à la faire pousser à ma mesure sous forme de <a href="https://estefou.blogspot.com/2013/12/la-maintenant.html" target="_blank">blog</a>.</p><p><br /></p><p></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-91072372719260183262023-11-20T16:20:00.001+01:002023-11-20T16:20:41.337+01:00L'histoire de Maurice. 8, intermède<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJpZX6-SGyChH9f9ngR_bGN-joj5Di8iZ4PK68Z0TcNmlPCn3YQHHgjvZ8V5TEV6lGK-9s1lLHXBOGhXB13ZVMhKjjfUyjDCeteYKJPxc7HhQpSdWk5L7u70M76hG7ERxZUDb3mD_VOoUdYl0CjAsUo3nJsIDe6A55U2twGCKO2Yv-3CQhnNE37lIq9oQ6/s950/79E95FC3-7B34-4326-A75D-F89F894765E3.jpeg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="633" data-original-width="950" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJpZX6-SGyChH9f9ngR_bGN-joj5Di8iZ4PK68Z0TcNmlPCn3YQHHgjvZ8V5TEV6lGK-9s1lLHXBOGhXB13ZVMhKjjfUyjDCeteYKJPxc7HhQpSdWk5L7u70M76hG7ERxZUDb3mD_VOoUdYl0CjAsUo3nJsIDe6A55U2twGCKO2Yv-3CQhnNE37lIq9oQ6/s320/79E95FC3-7B34-4326-A75D-F89F894765E3.jpeg" width="320" /></a></div><p>C’était un dimanche. Je suis rentré dans une sorte de nuage. Je travaillais le lundi et le soir, la femme de ma vie revenait d’un séjour de quelques semaines à l’étranger. J’étais heureux de ces retrouvailles. Comme à chaque fois que j’ai eu des amours masculines, je vivais bien cette dualité, bien mieux que quand j’étais seul dans mon hémisphère homo. J’imagine que c’est un sacré paradoxe. <span></span></p><a name='more'></a>Toujours est-il que je veillai à ne pas rentrer trop tard du travail, j’avais bien rangé la maison, fait la vaisselle que j’ai tendance à empiler plusieurs jours quand je suis seul et surtout préparé un bon petit repas estival, nous étions presque à la fin du mois de juillet, avec une bonne bouteille, sans doute de vin rouge, peut-être de champagne. Je pensais de temps à autre à Maurice mais comme je pensais à lui chaque jour à cette période de ma vie, il ne venait pas m’envahir à tout moment. Je me souviens d’une grande sérénité et d’une belle disponibilité pour écouter la relation de ce voyage. Maurice m’avait apporté tant de plénitude.<p></p><p style="text-align: right;"><a href="http://estefou.blogspot.com/p/maurice.html" target="_blank"><span style="font-size: x-small;">L'histoire de Maurice</span></a> <br /></p><p></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-48905792893278008512023-11-19T21:02:00.001+01:002023-11-20T06:28:33.164+01:00Tu n’imagines pas le nombre de gars qui se paluchent<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: inherit;">en pensant à Timothée Chalamet... <br /></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: right;"><i>Sur une idée de Silvano de </i><i><a href="https://gaycultes.blogspot.com/" target="_blank">Gay cultes</a></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span> </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiciwivFkxKei4zoRGCsDl9aoD47mNwDWQ6lZz_1AeumGrijz54YqSAfyMJd3_Eir0HMI5yYznHaOxRloCMV_2DjbiJBUYiAPRuAlvCHUCdEdiE7FgBqJ4_PjqT_d54c9pRd95V9B2btENl5vhqMtGMcVCCVelCOpvXkpLpXV_STBEOodQjlsoQ8YUJmF9k/s1214/tumblr_6c11b6ff22dbd9085249d6667f740993_5500c34a_1280.jpg"><img border="0" data-original-height="1214" data-original-width="1179" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiciwivFkxKei4zoRGCsDl9aoD47mNwDWQ6lZz_1AeumGrijz54YqSAfyMJd3_Eir0HMI5yYznHaOxRloCMV_2DjbiJBUYiAPRuAlvCHUCdEdiE7FgBqJ4_PjqT_d54c9pRd95V9B2btENl5vhqMtGMcVCCVelCOpvXkpLpXV_STBEOodQjlsoQ8YUJmF9k/w194-h200/tumblr_6c11b6ff22dbd9085249d6667f740993_5500c34a_1280.jpg" width="194" /></a></div> </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span>L’autre jour, Silvano, commentait cette image ainsi (billet révisé <a href="https://gaycultes.blogspot.com/2023/11/timothee-chalamet-contrefait.html" target="_blank">depuis</a>) : « <i>Le gracieux freluquet de *</i>Call me by your name<i>* fréquente apparemment les
salles de "fitness", si l'on en juge par ces deux photos de Tony Liam.
L'acteur de 27 ans (comme le temps passe !) s'est agréablement épaissi
avec l'âge.</i> ». Un lecteur a pensé une image trafiquée ou conçue avec intelligence artificielle. Ce pourrait être aussi une mise en scène avec un sosie.<span></span> <span><a name='more'></a></span> </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span>D’aucuns s’imaginent en Timothée de ses rêves. Comme dans cette vidéo sur Tiktok (capture écran ci-dessous). Le fantasme est toujours le moteur principal pour se palucher, se poigner, se crosser ou que sais-je encore. Personnellement je suis plutôt fan des vidéos non trafiquées de <a href="https://www.noelalejandrofilms.com/" target="_blank">Noël Alejandro</a>, avec des acteurs sensibles et consentants. J’avais déjà parlé de <i>Trivial</i>, j’aime beaucoup <i>Doing Elliot.</i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span><i> </i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJQalJkoM8FcCUe65NQrwig8DgtJqTFVfyKgegQDOrnqGRglJFdKeT8oAuon9uXiWzlFVB1G5GPVEmROijFxBBUrwQeJFybMYW2RK1J4WSDCyhzsNdHs27prHzhTfImnfiINkbLxcuKbEr8mGMQ4KJJsBXrv8a2XO8uQy9pW2mJsD4uAh_7wZ_AMUSiUgJ/s738/Capture.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="738" data-original-width="504" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJQalJkoM8FcCUe65NQrwig8DgtJqTFVfyKgegQDOrnqGRglJFdKeT8oAuon9uXiWzlFVB1G5GPVEmROijFxBBUrwQeJFybMYW2RK1J4WSDCyhzsNdHs27prHzhTfImnfiINkbLxcuKbEr8mGMQ4KJJsBXrv8a2XO8uQy9pW2mJsD4uAh_7wZ_AMUSiUgJ/s320/Capture.JPG" width="219" /></a></div><br /> </i></span></div><p></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5062909005966246984.post-18203678830578300292023-11-17T07:28:00.002+01:002023-11-17T08:19:05.935+01:00Qui ne s'est jamais tapé une pignole ?<p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDJgd0-umvyfbfQUiyo9a8FlemiG-MpUUbiqLVrXIIrHLkrQpKRnDja7YBa0BOSjuTIp06hSvIB9r5YIV3Ud7AfYmG74M304_eSG8jQfuEAHDoC6wASWEQrLjqNJobN1DjlaFzC8Zd-E0DEtELc03R9dZH_BJLZO71-yXUNgNs9_frVFVi861UW7fyZoJE/s400/Pignole%20hero-1.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDJgd0-umvyfbfQUiyo9a8FlemiG-MpUUbiqLVrXIIrHLkrQpKRnDja7YBa0BOSjuTIp06hSvIB9r5YIV3Ud7AfYmG74M304_eSG8jQfuEAHDoC6wASWEQrLjqNJobN1DjlaFzC8Zd-E0DEtELc03R9dZH_BJLZO71-yXUNgNs9_frVFVi861UW7fyZoJE/s320/Pignole%20hero-1.JPG" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Cookies aux pignoles</span><br /></td></tr></tbody></table><p><i>Sur une idée de Silvano de <a href="https://gaycultes.blogspot.com/" target="_blank">Gay cultes</a>.</i></p><p>En occitan, la <i>pinha </i>(pigne), c'est la pomme de pin et la <i>pinhòla </i>(pignole) une petite pigne ou la graine du pin (amande ou pignon). Je ne vois rien d'autre dans le <i>Trésor du Félibrige</i> de Frédéric Mistral qui visiblement a pris de belles pincettes dans son œuvre magistrale. Même la définition de <i>tafanari </i>est toute gentillette (fessier). Brigitte Macron qui trouve de belles recettes d’œuf à la coque dans Marmiton (Paris Match de cette semaine) pourra y trouver aussi celle des <a href="https://www.marmiton.org/recettes/recherche.aspx?aqt=pignole" target="_blank">pignoles</a> (croissants aux pignons ou pignolats). </p><p></p><a name='more'></a><p> Mais est-ce bien de cela dont nous parle Louis Arjaillès alias Silvano Mangana dans <i>Tombe, Victor !</i> (Éditions Edilivre, 2016, p. 42) : "<i>Je me surprends à me révolter et à lui jeter qu'il n'a qu'à aller se taper une pignole, et que moi, de toutes façons, je vais rentrer si ne veux pas me faire enguirlander.</i>" cité par le <a href="https://fr.wiktionary.org/wiki/pignole" target="_blank">Wikidictionnaire</a> ! Je ne vais pas te faire un dessin, le terme et le verbe se pignoler issus de l'occitan languedocien et provençal ont fait leur chemin plus que l'occitan gascon <i>hèr chumar la hava</i> (littéralement faire dégorger le haricot - historiquement la fève pour les puristes - en français l'on a préféré le poireau ou la nouille).</p><p>Je confirme <i>le poids des mots</i> et <i>le choc des photos</i>. Mon <a href="https://estefou.blogspot.com/2023/11/masturbation-radiophonique.html" target="_blank">billet précédent</a> a eu autant de lecture en une journée qu'un billet d'Iwak en quelques jours voire quelques semaines... Si tu as des idées de post, n'hésite pas je prends !<br /></p><p></p>estèfhttp://www.blogger.com/profile/10931977598622627934noreply@blogger.com6