Glanes #63 rencontres

J’ai glané cette citation chez monsieur Fraise. Je ne résiste pas au partage : "Dans chaque vieux, il y a un jeune qui demande ce qui s’est passé." (Groucho Marx). Des vieux qui me suivent pourraient se reconnaître. Je pense aussi à cette lettre que je m'étais écrite et que je n'ai toujours pas ouverte. Forcément, l'heure se rapproche et il serait prudent que je le fasse avant qu'il ne m'arrive quelques chose.

Après mon appel à l'aide de décembre dernier, j’ai tenté d’ouvrir un compte Grindr avec l’aide d’Arthur. L’expérience ne m’a pas botté. Une fois le compte créé par mon ami, il m’a été impossible d’ouvrir une session sur le web. J’ai fin par charger l’appli sur mon propre phone. La plateforme est très moche, déroutante, peu explicite sur le fonctionnement de la localisation, elle oblige à confier son numéro de téléphone et on reçoit un sms au nom de … GRINDR, alors que même ma coiffeuse est capable d’envoyer des messages plus discrets. Bref j’ai coupé court et supprimé le compte. Finalement le plus intéressant était ces retrouvailles à distance avec Arthur !

Décidément, en peu de temps j’ai croisé une autre connaissance faite sur un site coquin. Il faisait un extra dans un cocktail où je passais. Je ne l’ai pas mis dans l’embarras d’autant que j’étais avec des potes. Un contact pas encore rencontré mais dont j’avais bien mémorisé le profil. Par message ultérieur, j’ai eu confirmation que c’était bien lui, après une prudence légitime de sa part.

Avec ces concours de circonstance, j'étais très curieux de voir la tête du réparateur inconnu que j’attendais ce matin pour dépanner un appareil fatigué… Mais on ne se connaissait même pas. Quant à ceux qui fantasment sur les plans avec un dépanneur ou un livreur - on lit beaucoup de récits imaginaires sur les applis et c'est un sujet récurrent de porno - ne rêvez pas, la vie de ces gars ressemble beaucoup plus à ce qu'en décrit Ken Loach dans Sorry we missed you, un film qui m'a particulièrement ému.